Halle aux grains
> 4 mars
L’Apothéose de Messiaen
Orchestre National Bordeaux Aquitaine
Photo Paul Daniel : David Jugniot. Photo Bertrand Chamayou : Richard Dumas - Naïve
Bertrand Chamayou, piano
Cynthia Millar, Ondes Martenot
Paul Daniel, direction
La Turangalilâ-Symphonie d’Olivier Messiaen est une oeuvre phare du répertoire symphonique du XXè siècle. Datant de la fin des années quarante (1946-1948), en dix parties, c’est une véritable symphonie concertante pour piano et grand orchestre qui, selon son auteur, se veut un immense chant d’amour, un hymne à la joie la plus totale.
Dès l’Introduction qui ouvre cette oeuvre himalayesque, Paul Daniel se saisit avec une mâle assurance de la partition et anime son orchestre d’un enchantement subtil qui jamais ne se dissipe. La musique d’Olivier Messiaen, aussi belle que complexe et délicate à mettre en place (surtout quand elle mobilise un orchestre de cette importance) prend vie devant nos yeux éblouis et se déroule tel un tourbillon irrésistible faisant naître mille images, mille impressions…
L’Orchestre National Bordeaux Aquitaine, des pupitres de percussion particulièrement sollicités, aux vents en grande forme, jusqu’aux cordes à l’acuité marquée, exaltent, grâce à cette baguette exigeante et précise, les rythmes obsédants et les mélodies voluptueuses de la partition.
Bertrand Chamayou est impérial et assure sa partie d’une exigence folle avec une virtuosité sublimée et, surtout, avec une connaissance intime du discoursmessiaenique; Cynthia Millar, grande habituée de l’œuvre, se tire sans anicroche de sa prestation aux Ondes Martenot.
Ainsi, cette Turangalilâ-Symphonie si rarement entendue au concert est, ce soir, traduite de la plus belle des manières devant le public toulousain, assommé mais fervent devant ce Leviathan sonore.
Jean-Félix Marquette
Cynthia Millar, Ondes Martenot
Paul Daniel, direction
La Turangalilâ-Symphonie d’Olivier Messiaen est une oeuvre phare du répertoire symphonique du XXè siècle. Datant de la fin des années quarante (1946-1948), en dix parties, c’est une véritable symphonie concertante pour piano et grand orchestre qui, selon son auteur, se veut un immense chant d’amour, un hymne à la joie la plus totale.
Dès l’Introduction qui ouvre cette oeuvre himalayesque, Paul Daniel se saisit avec une mâle assurance de la partition et anime son orchestre d’un enchantement subtil qui jamais ne se dissipe. La musique d’Olivier Messiaen, aussi belle que complexe et délicate à mettre en place (surtout quand elle mobilise un orchestre de cette importance) prend vie devant nos yeux éblouis et se déroule tel un tourbillon irrésistible faisant naître mille images, mille impressions…
L’Orchestre National Bordeaux Aquitaine, des pupitres de percussion particulièrement sollicités, aux vents en grande forme, jusqu’aux cordes à l’acuité marquée, exaltent, grâce à cette baguette exigeante et précise, les rythmes obsédants et les mélodies voluptueuses de la partition.
Bertrand Chamayou est impérial et assure sa partie d’une exigence folle avec une virtuosité sublimée et, surtout, avec une connaissance intime du discoursmessiaenique; Cynthia Millar, grande habituée de l’œuvre, se tire sans anicroche de sa prestation aux Ondes Martenot.
Ainsi, cette Turangalilâ-Symphonie si rarement entendue au concert est, ce soir, traduite de la plus belle des manières devant le public toulousain, assommé mais fervent devant ce Leviathan sonore.
Jean-Félix Marquette
Publié le 17/04/2014 à 13:56, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.