Théâtre du Capitole
> 30 juin
La fraîcheur de Cosi
Photos Patrice Nin
La production du chef d’œuvre de Mozart présentée sur la scène du Capitole est une vraie réussite. Cosi n’est ni une farce, ni une apologie du libertinage, Cosi est une réflexion sur l’âme humaine. Pierre Constant a très bien compris la profondeur de cette partition unique. Sa vision simple est en parfaite adéquation avec la pensée mozartienne. Mais attention, il faut regarder, observer l’envers du décor. Cela Pierre Constant l’a bien compris avec son théâtre dans le théâtre. Ce manteau d’arlequin qui envahit le décor montre bien qu’ici tout est art du double, de l’illusion. La citation au Comte Ory, au premier acte, est aussi fort bien venue. Un travail très subtil.
La distribution est placée sous le signe de la jeunesse et trouve sa véritable vitesse de croisière au second acte. Marie-Adeline Henry campe une belle Fiodiligi, tourmentée, impériale. Roxana Constantinescu est une Dorabella tout aussi convaincante. Alex Esposito est un Guglielmo à la voix bien timbrée. Saimir Pirgu incarne un Ferrando juvénile, son grand air du II est une vraie réussite. Restent les deux protagonistes qui tirent les ficelles de ce petit théâtre: Ailish Tynan- Despina- et Bruno Taddia- Don Alfonso- composent un duo tout à fait efficace.
Attilio Cremonesi dirige les troupes capitoliennes avec brio et nous livre une lecture dynamique de la partition du divin maître de Salzbourg.
Un vent de fraîcheur soufflait ce soir-là sur le Capitole.
Marc Laborde
La distribution est placée sous le signe de la jeunesse et trouve sa véritable vitesse de croisière au second acte. Marie-Adeline Henry campe une belle Fiodiligi, tourmentée, impériale. Roxana Constantinescu est une Dorabella tout aussi convaincante. Alex Esposito est un Guglielmo à la voix bien timbrée. Saimir Pirgu incarne un Ferrando juvénile, son grand air du II est une vraie réussite. Restent les deux protagonistes qui tirent les ficelles de ce petit théâtre: Ailish Tynan- Despina- et Bruno Taddia- Don Alfonso- composent un duo tout à fait efficace.
Attilio Cremonesi dirige les troupes capitoliennes avec brio et nous livre une lecture dynamique de la partition du divin maître de Salzbourg.
Un vent de fraîcheur soufflait ce soir-là sur le Capitole.
Marc Laborde
Publié le 01/07/2011 à 17:33, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.