Salle Gaveau
> 11 mars
Au-delà des notes
Mûza Rubackyté
La pianiste franco-lituanienne Muza Rubackyte proposait un hommage au virtuose Franz Liszt lors d’un récital intitulé «au-delà des notes». Placée sous le signe de la pyrotechnie pianistique, cette soirée devait combler tous les mélomanes admirateurs d’effets musicaux.
Tendue dans la Sonate en la mineur de Franz Schubert, Muza Rubackyte devait nous livrer de magnifiques lectures des lieder du même Schubert transcrits par Liszt. Son jeu s’impose par sa délicatesse à trouver des ambiances, des couleurs tout en donnant à ces pages vigueur et force. Somptueuse main gauche dans «Gretchen und Spinnrade», poésie dans le très célèbre «Ave Maria», ambiance quasi fantastique dans «Die Stadt». Point d’orgue de cette soirée, la terrible Sonate en si mineur est un vaste mouvement qui met en scène l’homme triomphant des turpitudes du diable. Ah, ces terrifiants accords qui ouvrent la partition! Muza Rubackyte crée un climat mystique qui s’achèvera par un retour au calme apaisant.
Ce récital est aussi pour nous l’occasion de découvrir le trop rare Ciurlionis, peintre poète du piano. Sa musique quasi abstraite contraste avec les tensions de Schubert et de Lizst.
Marc Laborde
Tendue dans la Sonate en la mineur de Franz Schubert, Muza Rubackyte devait nous livrer de magnifiques lectures des lieder du même Schubert transcrits par Liszt. Son jeu s’impose par sa délicatesse à trouver des ambiances, des couleurs tout en donnant à ces pages vigueur et force. Somptueuse main gauche dans «Gretchen und Spinnrade», poésie dans le très célèbre «Ave Maria», ambiance quasi fantastique dans «Die Stadt». Point d’orgue de cette soirée, la terrible Sonate en si mineur est un vaste mouvement qui met en scène l’homme triomphant des turpitudes du diable. Ah, ces terrifiants accords qui ouvrent la partition! Muza Rubackyte crée un climat mystique qui s’achèvera par un retour au calme apaisant.
Ce récital est aussi pour nous l’occasion de découvrir le trop rare Ciurlionis, peintre poète du piano. Sa musique quasi abstraite contraste avec les tensions de Schubert et de Lizst.
Marc Laborde
Publié le 21/03/2011 à 09:29, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.