Halle aux grains
> 25 février
Le classicisme épuré de Truls Mørk
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Truls Mørk, Violoncelle
Tugan Sokhiev, direction
Les deux concertos pour violoncelle de Joseph Haydn et notamment le premier en do majeur ont toujours fait partie du répertoire des grands violoncellistes qui se sont fait un devoir de les enregistrer et de les présenter en concert.
Truls Mørk, armé de son Domenico Montagnana de 1723 à la sonorité profonde et aux éclats fauves, aussi lyrique que volontaire, aussi élégant que majestueux, trouve des timbres somptueux pour dessiner, sans en accentuer aucun trait, la cursive ligne d’un discours racé et pénétrant. Son interprétation, qui ne rejette pas le panache de la virtuosité, magnifie l’architecture d’une beauté toute classique de cette œuvre éternelle.
Sobre mais efficace l’accompagnement de Tugan Sokhiev, que l’on a connu moins retenu, assure également la pertinence de cette vision.
Compléments ou morceaux de choix, selon les avis, Till Eulenspiegel lustige streiche, poème symphonique de Richard Strauss et la symphonie n°4 de Johannes Brahms, joués souvent sans nuance pour le premier ou au contraire avec une retenue par trop coupable pour la seconde ne retrouveront pas la réussite du concerto de Haydn qui fut le véritable attrait de ce concert.
Jean-Félix Marquette
Tugan Sokhiev, direction
Les deux concertos pour violoncelle de Joseph Haydn et notamment le premier en do majeur ont toujours fait partie du répertoire des grands violoncellistes qui se sont fait un devoir de les enregistrer et de les présenter en concert.
Truls Mørk, armé de son Domenico Montagnana de 1723 à la sonorité profonde et aux éclats fauves, aussi lyrique que volontaire, aussi élégant que majestueux, trouve des timbres somptueux pour dessiner, sans en accentuer aucun trait, la cursive ligne d’un discours racé et pénétrant. Son interprétation, qui ne rejette pas le panache de la virtuosité, magnifie l’architecture d’une beauté toute classique de cette œuvre éternelle.
Sobre mais efficace l’accompagnement de Tugan Sokhiev, que l’on a connu moins retenu, assure également la pertinence de cette vision.
Compléments ou morceaux de choix, selon les avis, Till Eulenspiegel lustige streiche, poème symphonique de Richard Strauss et la symphonie n°4 de Johannes Brahms, joués souvent sans nuance pour le premier ou au contraire avec une retenue par trop coupable pour la seconde ne retrouveront pas la réussite du concerto de Haydn qui fut le véritable attrait de ce concert.
Jean-Félix Marquette
Publié le 02/03/2011 à 18:29, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.