Halle aux grains
> 15 janvier
Soirée Mozart
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Till Fellner, piano
Tugan Sokhiev, direction
Till Fellner, pianiste viennois au toucher précis et délicat, a, de par ses origines et de par son itinéraire, plus que des affinités pour la musique de Mozart.
Son interprétation du concerto n°23 en La majeur a tout pour ravir le public de la Halle aux Grains. D’une grande perfection plastique, son jeu mélant aussi bien soupirs et ruptures, ce qui est l’essence même du discours concertant mozartien, souligne avec une grâce ineffable dans un chant quasi-ininterrompu le sublime poème de la Consolation déclamé dans cette œuvre.
L’accompagnement de Tugan Sokhiev et de son orchestre, ni trop discret ni trop envahissant, participe dans un équilibre parfait, à cette vision paradisiaque.
Le public ébloui par cette dernière, se recueille religieusement peu aprés devant une pièce de Liszt tirée des Années de Pélerinage: Au lac de Wallenstadt. Là encore, Till Fellner tutoie le divin…
Entourant ce concerto, Tugan Sokhiev qui avait dévolu ce concert au seul Mozart, nous présenta l’ouverture de L’Enlčvement au Sérail où une gaité un peu forcée rompit quelque peu le délicat entrelacs de cette joyeuse cavalcade et la quarante-et-unième (et dernière) symphonie où, ici, une majesteuse solennité , une vivacité alerte voire espiègle et parfois, une douce mélancolie, tournant le dos à tout drame, magnifiaient l’hédonisme transcendant du maître salzbourgeois .
Jean-Félix Marquette
Tugan Sokhiev, direction
Till Fellner, pianiste viennois au toucher précis et délicat, a, de par ses origines et de par son itinéraire, plus que des affinités pour la musique de Mozart.
Son interprétation du concerto n°23 en La majeur a tout pour ravir le public de la Halle aux Grains. D’une grande perfection plastique, son jeu mélant aussi bien soupirs et ruptures, ce qui est l’essence même du discours concertant mozartien, souligne avec une grâce ineffable dans un chant quasi-ininterrompu le sublime poème de la Consolation déclamé dans cette œuvre.
L’accompagnement de Tugan Sokhiev et de son orchestre, ni trop discret ni trop envahissant, participe dans un équilibre parfait, à cette vision paradisiaque.
Le public ébloui par cette dernière, se recueille religieusement peu aprés devant une pièce de Liszt tirée des Années de Pélerinage: Au lac de Wallenstadt. Là encore, Till Fellner tutoie le divin…
Entourant ce concerto, Tugan Sokhiev qui avait dévolu ce concert au seul Mozart, nous présenta l’ouverture de L’Enlčvement au Sérail où une gaité un peu forcée rompit quelque peu le délicat entrelacs de cette joyeuse cavalcade et la quarante-et-unième (et dernière) symphonie où, ici, une majesteuse solennité , une vivacité alerte voire espiègle et parfois, une douce mélancolie, tournant le dos à tout drame, magnifiaient l’hédonisme transcendant du maître salzbourgeois .
Jean-Félix Marquette
Publié le 02/02/2011 à 16:30, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.