Halle aux grains
> 28 novembre
Maria Joao Pires et Antonio Meneses
Photos M. Joao Pires : F. Broede/DG et C. Christodoulou. Photo A. Meneses : M. Borggreve.
Franz Schubert, Sonate pour violoncelle et piano en la majeur, Arpeggione
Ludwig van Beethoven, Sonate pour piano no 17 en ré mineur, opus 31 no 2, La Tempête
Felix Mendelssohn, Lied ohne Worte pour violoncelle et piano en ré majeur
Johannes Brahms, Sonate pour violoncelle et piano no 1 en mi mineur
La pianiste portugaise arrive menue, fragile aux côtés du très grand violoncelliste brésilien et ils attaquent d’emblée la célébrissime sonate Arpeggione. Le résultat est techniquement très bon, mais il manque un peu de cette émotion que le violoncelle en bonne symbiose avec le piano devrait apporter. On reste quelque peu sur sa faim. En revanche, quelle sublime tempête; Le vent hurle, les arbres se tordent, puis l’ouragan se calme, un arc en ciel brille dans le ciel délavé. On voit littéralement la musique. Maria Joao Pires donne là une démonstration magnifique de sa sensibilité et de sa finesse. Son jeu est pudique et expressif. Un très grand moment. Les quatre minutes de Mendelssohn sont agréables sans plus, alors que l’on atteint de nouveau le sublime avec la sonate de Brahms. Le compositeur avait voulu offrir aux deux instrumentistes une partition à part entière en réalisant un hommage à Jean-Sébastien Bach, que les Schumann lui avaient fait découvrir. Les contrepoints 4 et 13 de l’Art de la Fugue sont reconnaissables dans le 1e et le 3e mouvement. Il y a un lien avec les si belles suites pour violoncelle.
Les deux artistes ont là trouvé parfaitement leurs marques et se mettent mutuellement en valeur dans une harmonie remarquable. C’est maîtrisé et en même temps fortement chargé d’émotion. Le public ne s’y trompe pas et applaudit frénétiquement les deux artistes qui offrent une Pastorale de Bach en bis, lui aussi apprécié et beaucoup applaudi.
Une fois de plus, le choix des Grands Interprètes se révèle excellent.
Danielle Anex-Cabanis
Ludwig van Beethoven, Sonate pour piano no 17 en ré mineur, opus 31 no 2, La Tempête
Felix Mendelssohn, Lied ohne Worte pour violoncelle et piano en ré majeur
Johannes Brahms, Sonate pour violoncelle et piano no 1 en mi mineur
La pianiste portugaise arrive menue, fragile aux côtés du très grand violoncelliste brésilien et ils attaquent d’emblée la célébrissime sonate Arpeggione. Le résultat est techniquement très bon, mais il manque un peu de cette émotion que le violoncelle en bonne symbiose avec le piano devrait apporter. On reste quelque peu sur sa faim. En revanche, quelle sublime tempête; Le vent hurle, les arbres se tordent, puis l’ouragan se calme, un arc en ciel brille dans le ciel délavé. On voit littéralement la musique. Maria Joao Pires donne là une démonstration magnifique de sa sensibilité et de sa finesse. Son jeu est pudique et expressif. Un très grand moment. Les quatre minutes de Mendelssohn sont agréables sans plus, alors que l’on atteint de nouveau le sublime avec la sonate de Brahms. Le compositeur avait voulu offrir aux deux instrumentistes une partition à part entière en réalisant un hommage à Jean-Sébastien Bach, que les Schumann lui avaient fait découvrir. Les contrepoints 4 et 13 de l’Art de la Fugue sont reconnaissables dans le 1e et le 3e mouvement. Il y a un lien avec les si belles suites pour violoncelle.
Les deux artistes ont là trouvé parfaitement leurs marques et se mettent mutuellement en valeur dans une harmonie remarquable. C’est maîtrisé et en même temps fortement chargé d’émotion. Le public ne s’y trompe pas et applaudit frénétiquement les deux artistes qui offrent une Pastorale de Bach en bis, lui aussi apprécié et beaucoup applaudi.
Une fois de plus, le choix des Grands Interprètes se révèle excellent.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 06/12/2013 à 16:29, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.