Montauban - Théâtre Olympe de Gouges
> 22 mars
Le chevalier de Saint-George, homme de pique et musicien de cœur
Festival Passions baroques
Photos CV
Pour la deuxième édition du festival Passions baroques, Jean-Marc Andrieu et son orchestre font très fort en consacrant le concert inaugural tout entier à des œuvres du chevalier de Saint-George, récemment sorti de l’ombre grâce au beau livre que lui a consacré Alain Guédé, sous le titre de Monsieur de Saint-George, le Nègre des Lumières, thème de la conférence qui a précédé le concert. Dans la perspective de redécouverte de musiciens méconnus, Jean-Marc Andrieu choisit de manière pédagogique des œuvres très homogènes qui illustrent cette école française baroque que l’on connaît souvent mal. Sa démarche l’amène à croiser l’association «Le concert de monsieur Saint-George» qui entend assurer la promotion du chevalier, met les partitions à disposition.
Le résultat est un très beau concert qui permet à l’ensemble montalbanais et à ses solistes de faire découvrir à un public qu’ils auraient mérité de voir plus nombreux, concerto, symphonie et symphonies concertantes. Les deux symphonies XI no 2 en ré majeur, G 074 , et no 1 en sol majeur, G 073, sont tout à fait charmantes, encore qu’à classer dans le genre mineur de la Musique de table. On imagine aisément un beau parc avec des musiciens cachés dans les arbres alors que des auditeurs flânent, se restaurent à l’ombre, protégés des rayons du soleil par les feuillages; sous l’étiquetage un peu complexe de symphonies concertantes se dissimulent en fait deux concertis pour deux violons d’une très jolie facture, qui apportent un témoignage, si besoin en est, des qualités du compositeur que mettent en valeur deux interprètes talentueux. Les airs sont superbes et les musiciens réussissent ensemble une mise en valeur, de manière frivole, on pourrait dire mise en beauté de ces compositions. Le concerto pour violon et orchestre en Do majeur, opus V n°1, G 031, est quant à lui tout à fait exquis, de la jolie musique de cour. La reprise en bis d’un mouvement comble un public conquis. Bref une excellente soirée, que Monsieur de Saint-George soit ou non dans la cour des tous grands…
Danielle Anex-Cabanis
Le résultat est un très beau concert qui permet à l’ensemble montalbanais et à ses solistes de faire découvrir à un public qu’ils auraient mérité de voir plus nombreux, concerto, symphonie et symphonies concertantes. Les deux symphonies XI no 2 en ré majeur, G 074 , et no 1 en sol majeur, G 073, sont tout à fait charmantes, encore qu’à classer dans le genre mineur de la Musique de table. On imagine aisément un beau parc avec des musiciens cachés dans les arbres alors que des auditeurs flânent, se restaurent à l’ombre, protégés des rayons du soleil par les feuillages; sous l’étiquetage un peu complexe de symphonies concertantes se dissimulent en fait deux concertis pour deux violons d’une très jolie facture, qui apportent un témoignage, si besoin en est, des qualités du compositeur que mettent en valeur deux interprètes talentueux. Les airs sont superbes et les musiciens réussissent ensemble une mise en valeur, de manière frivole, on pourrait dire mise en beauté de ces compositions. Le concerto pour violon et orchestre en Do majeur, opus V n°1, G 031, est quant à lui tout à fait exquis, de la jolie musique de cour. La reprise en bis d’un mouvement comble un public conquis. Bref une excellente soirée, que Monsieur de Saint-George soit ou non dans la cour des tous grands…
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 08/04/2013 à 08:45, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.