Halle aux grains
> 11 janvier
Soirée russe
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photo Christian VASQUEZ : Wolf Marloh. Photo Alexandra SOUMM : Dan Carabas
Alexandra Soumm, violon
Christian Vasquez, direction
Née à Moscou mais grandie en France, Alexandra Soumm, à bientôt 24 ans, a déjà tout d’une grande violoniste. Son jeu dans le concerto d’Alexandre Glazounov n’est rien moins que brillant. En effet, éclatante et lumineuse, mais tout aussi sensible et chaleureuse, son interprétation éclaire cette partition d’une belle lumière crue et rayonnante qui entraîne l’orchestre, tout aussi brillant aux mains du fougueux vénézuélien Christian Vasquez, dans une vibrante envolée lyrique à l’élan irrésistible.
Trés applaudie, elle récompense encore son public par deux bis extraits des deuxièmes sonates d’Ysaÿe et de Bach.
Encadrant ce beau concerto, l’Ouverture festive de Dimitri Chostakovitch, au caractère ambigu par son côté plus sarcastique que festif, et la cinquième symphonie de Serge Prokofiev, sombre et guerrière, manifestent, et le magnifique talent de directeur d’orchestre de Christian Vasquez, et la splendide plasticité de son orchestre d’un soir, qui s’accordent à merveille pour sublimer la verve malicieuse du premier et la frénésie inquiète du second.
Jean-Félix Marquette
Christian Vasquez, direction
Née à Moscou mais grandie en France, Alexandra Soumm, à bientôt 24 ans, a déjà tout d’une grande violoniste. Son jeu dans le concerto d’Alexandre Glazounov n’est rien moins que brillant. En effet, éclatante et lumineuse, mais tout aussi sensible et chaleureuse, son interprétation éclaire cette partition d’une belle lumière crue et rayonnante qui entraîne l’orchestre, tout aussi brillant aux mains du fougueux vénézuélien Christian Vasquez, dans une vibrante envolée lyrique à l’élan irrésistible.
Trés applaudie, elle récompense encore son public par deux bis extraits des deuxièmes sonates d’Ysaÿe et de Bach.
Encadrant ce beau concerto, l’Ouverture festive de Dimitri Chostakovitch, au caractère ambigu par son côté plus sarcastique que festif, et la cinquième symphonie de Serge Prokofiev, sombre et guerrière, manifestent, et le magnifique talent de directeur d’orchestre de Christian Vasquez, et la splendide plasticité de son orchestre d’un soir, qui s’accordent à merveille pour sublimer la verve malicieuse du premier et la frénésie inquiète du second.
Jean-Félix Marquette
Publié le 16/01/2013 à 17:50, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.