Théâtre du Capitole
> 29 novembre
Amour sacré, amours profanes
Chœur du Capitole
Photo Patrice Nin
Chœur du Capitole, dir. Par Alfonso Caiani
Premier des trois concerts que le Chœur du Capitole et son chef proposent cette saison, celui-ci était consacré à des pièces sacrées d’Anton Brückner en première partie, puis à des extraits d’opéra de Giuseppe Verdi. précédés par un Ave Maria et un Pater Noster sur des textes de Dante.
Les six chœurs de Brückner sont accompagnés par trois trombones, sinon sont exécutés a capella. C’est techniquement parfait, mais on a le sentiment que les chanteurs ne se sont pas appropriés la musique du compositeur de Linz. Elle manque d’âme, elle en est presque triste, alors que ces mêmes airs chantés dans les belles abbayes baroques due la vallée du Danube touchent au divin.
En revanche, les chanteurs sont beaucoup plus à l’aise avec Verdi et tout particulièrement dans les morceaux profanes: le chef n’a pas pris de risque en choisissant des extraits bien connus de Macbeth, d’Ernani, de Don Carlo, y compris le célébrissime Va pensiero de Nabucco, qui sera d’ailleurs bissé. S’y ajoute La vergine degli angeli pour laquelle deux choristes assurent avec talent les partitions du gardien (Carlos Rodriguez) et de Léonore (Argitxu Esain). Le public ne s’y trompe pas et applaudit avec enthousiasme l’ensemble de la prestation. Un bon concert, mais je regrette pour ma part les choix de l’an dernier, plus audacieux, qui avaient en plus constitué un excellent révélateur de l’élargissement du répertoire du chœur.
Danielle Anex Cabanis
Premier des trois concerts que le Chœur du Capitole et son chef proposent cette saison, celui-ci était consacré à des pièces sacrées d’Anton Brückner en première partie, puis à des extraits d’opéra de Giuseppe Verdi. précédés par un Ave Maria et un Pater Noster sur des textes de Dante.
Les six chœurs de Brückner sont accompagnés par trois trombones, sinon sont exécutés a capella. C’est techniquement parfait, mais on a le sentiment que les chanteurs ne se sont pas appropriés la musique du compositeur de Linz. Elle manque d’âme, elle en est presque triste, alors que ces mêmes airs chantés dans les belles abbayes baroques due la vallée du Danube touchent au divin.
En revanche, les chanteurs sont beaucoup plus à l’aise avec Verdi et tout particulièrement dans les morceaux profanes: le chef n’a pas pris de risque en choisissant des extraits bien connus de Macbeth, d’Ernani, de Don Carlo, y compris le célébrissime Va pensiero de Nabucco, qui sera d’ailleurs bissé. S’y ajoute La vergine degli angeli pour laquelle deux choristes assurent avec talent les partitions du gardien (Carlos Rodriguez) et de Léonore (Argitxu Esain). Le public ne s’y trompe pas et applaudit avec enthousiasme l’ensemble de la prestation. Un bon concert, mais je regrette pour ma part les choix de l’an dernier, plus audacieux, qui avaient en plus constitué un excellent révélateur de l’élargissement du répertoire du chœur.
Danielle Anex Cabanis
Publié le 05/12/2012 à 08:47, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.