Théâtre du Capitole
> 7 octobre
Le triomphe de Rienzi
Richard Wagner
Photos Tommaso Le Pera
Avec cette production de Rienzi, le Capitole ouvre sa saison en fanfare et Frédéric Chambert réussit un coup de maître. Œuvre jamais représentée en France, découverte absolue, partition remarquable, distribution superlative, tous les ingrédients étaient réunis pour faire de ces représentations un vrai succès et le triomphe était au rendez-vous.
Jorge Lavelli signe une mise en scène certes peu novatrice mais parfaitement efficace. Le décor en ruine sur incendie de Rome du dernier acte restera longtemps dans nos mémoires. Les costumes sont très soignés et le caractère allusif n’est jamais appuyé. Il faut souligner la parfaite maîtrise des déplacements de foule ici fort nombreux.
Dominée par Torsten Kerl-Rienzi-, la distribution est remarquable. Le ténor allemand prête son imposante stature et son ample voix au personnage fantastique de tribun romain exalté qu’est Rienzi. A ses côtés, Daniela Sindram est un magnifique Adriano, en lui réservant une véritable ovation, le public ne s’y est pas trompé. Marika Shönberg campe une Irène de grande classe même si la voix accuse parfois des aigus trop tirés, ce que l’on oublie totalement dans le dernier acte. Mention très honorable pour le prélat de Robert Bork qui ne démérite pas, loin s’en faut.
A la tête des chœurs du Capitole et de l’Académie de La Scala, Alfonso Caiani réalise un travail qui confine à la perfection. Protagoniste quasi principal de l’action, le peuple omniprésent trouve ici une place prépondérante.
Pinchas Steinberg conduit les troupes du Capitole avec force et vigueur. L’orchestre répond bien et illumine la partition de Wagner.
Marc Laborbe
Jorge Lavelli signe une mise en scène certes peu novatrice mais parfaitement efficace. Le décor en ruine sur incendie de Rome du dernier acte restera longtemps dans nos mémoires. Les costumes sont très soignés et le caractère allusif n’est jamais appuyé. Il faut souligner la parfaite maîtrise des déplacements de foule ici fort nombreux.
Dominée par Torsten Kerl-Rienzi-, la distribution est remarquable. Le ténor allemand prête son imposante stature et son ample voix au personnage fantastique de tribun romain exalté qu’est Rienzi. A ses côtés, Daniela Sindram est un magnifique Adriano, en lui réservant une véritable ovation, le public ne s’y est pas trompé. Marika Shönberg campe une Irène de grande classe même si la voix accuse parfois des aigus trop tirés, ce que l’on oublie totalement dans le dernier acte. Mention très honorable pour le prélat de Robert Bork qui ne démérite pas, loin s’en faut.
A la tête des chœurs du Capitole et de l’Académie de La Scala, Alfonso Caiani réalise un travail qui confine à la perfection. Protagoniste quasi principal de l’action, le peuple omniprésent trouve ici une place prépondérante.
Pinchas Steinberg conduit les troupes du Capitole avec force et vigueur. L’orchestre répond bien et illumine la partition de Wagner.
Marc Laborbe
Publié le 08/10/2012 à 08:59, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.