Piano aux Jacobins
> 9 septembre
Ouverture triomphale !
Yumeka Nakagawa
C’est avec un récital d’une jeune pianiste de 21 ans que Piano aux Jacobins avait choisi d’ouvrir sa 43e édition. Née à Düsseldorf, Yumeka Nakagawa nous a proposé un programme titanesque: Schubert, Berg, Liszt. Ce qui frappe d’emblée chez cette jeune interprète, c’est sa maturité, l’intensité et la puissance de son jeu. Ne vous fiez pas à sa frêle silhouette, Y. Nakagawa possède une volonté de fer et un jeu d’airain.
Les quatre Impromptus de Schubert sont peut être abordés avec un peu trop de puissance, mais très vite la musicalité reprend ses droits. Le son est lumineux, limpide, ce qu’il faut pour Schubert. Suit une magistrale Sonate op. 1 de Berg: magique, intense, presque possessive.
C’est avec l’Everest de la littérature pianistique qu’est la Sonate en si mineur de Liszt que devait se conclure ce programme magistral. Y. Nakagawa sait trouver des sonorités intenses, profondes aux couleurs parfois crépusculaires sans jamais derrière la virtuosité gommer la profondeur du message de F. Liszt. C’est beau, très beau et surtout émouvant.
Le public, conquis, lui réserve un accueil triomphal fort justement mérité.
Pierre van Vermeulen
Les quatre Impromptus de Schubert sont peut être abordés avec un peu trop de puissance, mais très vite la musicalité reprend ses droits. Le son est lumineux, limpide, ce qu’il faut pour Schubert. Suit une magistrale Sonate op. 1 de Berg: magique, intense, presque possessive.
C’est avec l’Everest de la littérature pianistique qu’est la Sonate en si mineur de Liszt que devait se conclure ce programme magistral. Y. Nakagawa sait trouver des sonorités intenses, profondes aux couleurs parfois crépusculaires sans jamais derrière la virtuosité gommer la profondeur du message de F. Liszt. C’est beau, très beau et surtout émouvant.
Le public, conquis, lui réserve un accueil triomphal fort justement mérité.
Pierre van Vermeulen
Publié le 14/09/2022 à 19:41.