Halle aux grains
> 17 juin
Cercles intimes
Orchestre National du Capitole de Toulouse
In certain circles, le concerto pour 2 pianos et orchestre de Nico Muhly est dédié aux sœurs Labèque qui l’ont créé en avril dernier au Carnegie Hall de New York avec le New York Philharmonic sous la direction de Jaap van Zweden. Ce soir, accompagnées par l’Orchestre National du Capitole de Toulouse aux mains du brillant Maxim Emelyanychev, elles nous font découvrir cette nouvelle œuvre en trois mouvements qui cite à plusieurs reprises un court fragment d’une pièce de Rameau l’Enharmonique et, qui dans une esthétique néo-tonale, mêle intelligemment suites de danses néo-baroques et rythmes répétitifs.
Les sœurs Labèque qui adorent créer de nouvelles œuvres – elles viennent, également, de créer les concertos pour 2 pianos de Philip Glass et de Bryce Dessner – y sont comme deux poissons dans l’eau et surfent avec facilité sur les vagues continues de ces rythmes inexorables.
Très applaudies, c’est encore une œuvre de Philip Glass qu’elles nous offrent en bis: le dernier mouvement de Four movements for two pianos.
Encadrant cette page réjouissante, Maxim Emelyanychev se déchaîne dans la symphonie inachevée de Franz Schubert et dans la symphonie n°103 dite «Roulements de timbales» de Joseph Haydn.
Dans la première il réussit à fusionner l’angélique légèreté et la métaphysique gravité qui façonnent les plus belles visions de cette œuvre intemporelle et, dans la seconde, il privilégie chant et humour pour sublimer l’élégance et l’énergie qui se dégagent de cette magnifique aventure musicale.
Jean-Félix Marquette
Les sœurs Labèque qui adorent créer de nouvelles œuvres – elles viennent, également, de créer les concertos pour 2 pianos de Philip Glass et de Bryce Dessner – y sont comme deux poissons dans l’eau et surfent avec facilité sur les vagues continues de ces rythmes inexorables.
Très applaudies, c’est encore une œuvre de Philip Glass qu’elles nous offrent en bis: le dernier mouvement de Four movements for two pianos.
Encadrant cette page réjouissante, Maxim Emelyanychev se déchaîne dans la symphonie inachevée de Franz Schubert et dans la symphonie n°103 dite «Roulements de timbales» de Joseph Haydn.
Dans la première il réussit à fusionner l’angélique légèreté et la métaphysique gravité qui façonnent les plus belles visions de cette œuvre intemporelle et, dans la seconde, il privilégie chant et humour pour sublimer l’élégance et l’énergie qui se dégagent de cette magnifique aventure musicale.
Jean-Félix Marquette
Publié le 30/06/2022 à 23:36, mis à jour le 30/06/2022 à 23:40.