Théâtre du Capitole
> 3 mars
Monsieur Crescendo
Photographie par Shervin Lainez
Pour sa toute première venue à Toulouse le prodigieux ténor Michael Spyres a offert à un public toulousain enthousiaste un récital entièrement dédié à Monsieur Crescendo: Rossini.
Du maître de la pyrotechnie vocale, il avait choisi de fort élégantes mélodies déroulant un récital bien construit débutant par des pages élégiaques pour s’achever dans un vertige vocal. La voix est magnifique, d’une immense souplesse et le timbre ensoleillé. Michael Spyres a fait de cette musique une spécialité, il y excelle.
L’Adieux aux Viennois qui achevait ce cycle devait lui donner une touche de nostalgie: «questo è Rossini… » Les bis s’enchainent avec chez le ténor un réel bonheur à chanter très communicatif. Après un air dans un style ancien, Michael Spyres nous offrait un seul air d’opéra, mais quel air puisqu’il s’agit du Barbier. Il devait s’y montrer superlatif.
Accompagné par un Mathieu Pordoy bien académique et parfois inélégant dans sa présentation, notre interprète nous livre un festival rossinien du meilleur aloi.
Marc Laborde
Du maître de la pyrotechnie vocale, il avait choisi de fort élégantes mélodies déroulant un récital bien construit débutant par des pages élégiaques pour s’achever dans un vertige vocal. La voix est magnifique, d’une immense souplesse et le timbre ensoleillé. Michael Spyres a fait de cette musique une spécialité, il y excelle.
L’Adieux aux Viennois qui achevait ce cycle devait lui donner une touche de nostalgie: «questo è Rossini… » Les bis s’enchainent avec chez le ténor un réel bonheur à chanter très communicatif. Après un air dans un style ancien, Michael Spyres nous offrait un seul air d’opéra, mais quel air puisqu’il s’agit du Barbier. Il devait s’y montrer superlatif.
Accompagné par un Mathieu Pordoy bien académique et parfois inélégant dans sa présentation, notre interprète nous livre un festival rossinien du meilleur aloi.
Marc Laborde
Publié le 10/03/2022 à 15:20, mis à jour le 10/03/2022 à 15:23.