Halle aux grains
> 6 novembre
Contes et merveilles
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographie par Luigi Caputo
Thomas Guggeis, direction
Tanja Ariane Baumgartner, mezzo-soprano
Das Lied von der Erde (Le Chant de la Terre), symphonie pour ténor, voix d’alto et grand orchestre de Gustav Mahler regroupe six lieder d’après des poésies chinoises datant de la dynastie Tang (VIIIe siècle) adaptées en allemand par Hans Bethge. Trois sont dévolues au ténor et trois à la voix d’alto en alternance; cette dernière concluant le cycle par le magnifique Der Abschied (L’Adieu).
Ce soir, Thomas Guggeis, à la tête d’un Orchestre National du Capitole de Toulouse qui irradie d’une chaleur brûlante et de deux solistes bouleversants, en donne une lecture renversante.
Son engagement, sa respiration, la perfection sonore qu’il obtient de son orchestre portent littéralement l’attendrissante et mercurielle Tanja Ariane Baumgartner et l’expressif Attilio Glaser qui compense par l’imagination un léger manque de puissance. Gravité et délicatesse de l’orchestre et emportement poétique des chanteurs sculptent ces chants de douleur et d’espoir.
En première partie, Ma mère l’Oyede Maurice Ravel, diaphane et colorée, mettant en valeur presque tous les pupitres de l’orchestre qui s’y illustrent avec tranchant et netteté, bénéficie de la haute inspiration de ce chef que l’on aimerait entendre plus souvent à la Halle aux Grains.
Jean-Félix Marquette
Tanja Ariane Baumgartner, mezzo-soprano
Das Lied von der Erde (Le Chant de la Terre), symphonie pour ténor, voix d’alto et grand orchestre de Gustav Mahler regroupe six lieder d’après des poésies chinoises datant de la dynastie Tang (VIIIe siècle) adaptées en allemand par Hans Bethge. Trois sont dévolues au ténor et trois à la voix d’alto en alternance; cette dernière concluant le cycle par le magnifique Der Abschied (L’Adieu).
Ce soir, Thomas Guggeis, à la tête d’un Orchestre National du Capitole de Toulouse qui irradie d’une chaleur brûlante et de deux solistes bouleversants, en donne une lecture renversante.
Son engagement, sa respiration, la perfection sonore qu’il obtient de son orchestre portent littéralement l’attendrissante et mercurielle Tanja Ariane Baumgartner et l’expressif Attilio Glaser qui compense par l’imagination un léger manque de puissance. Gravité et délicatesse de l’orchestre et emportement poétique des chanteurs sculptent ces chants de douleur et d’espoir.
En première partie, Ma mère l’Oyede Maurice Ravel, diaphane et colorée, mettant en valeur presque tous les pupitres de l’orchestre qui s’y illustrent avec tranchant et netteté, bénéficie de la haute inspiration de ce chef que l’on aimerait entendre plus souvent à la Halle aux Grains.
Jean-Félix Marquette
Publié le 17/11/2021 à 20:19, mis à jour le 17/11/2021 à 20:30.