Musée des Augustins
> 20 mars
D’un clavier à l’autre : concert des Arts Renaissants
Benjamin Alard au clavecin et à l’orgue
Proposant des œuvres des mêmes compositeurs d’abord pour le clavecin puis pour l’orgue, le jeune et talentueux Benjamin Alard a permis à ses auditeurs de vivre par deux fois le passage des Anciens au Modernes, dans le baroque allemand.
Dietrich Buxtehude ouvre les parcours avec deux préludes en sol mineur pour clavecin, en ré mineur pour orgue. On passe ensuite à Johann Adam Reincken, dont il interprète le ballet en mi mineur pour clavecin avant d’attaquer la Fantaisie sur le Choral An Wasserflüssen Babylon sur l’orgue, qu’il dédie aux victimes des attentats meurtriers des derniers jours. Enfin, en apothéose, c’est Bach qu’il sert avec l’Ouverture dans le style français en si mineur au clavecin et la 2e sonate en trio en ut mineur et la Fuga sopra Il Magnificat. La construction de ce programme en progression parallèle est remarquable et plus on avance dans la soirée plus on apprécie que ce jeune interprète qui allie une technique éblouissante, notamment dans la Fantaisie et dans la superbe Ouverture dans le style français à une maîtrise exceptionnelle de toutes les possibilités techniques des deux instruments et, cerise sur le gâteau, à une sensibilité d’interprétation qui force l’admiration. Il est à la fois compositeur et interprète, il est Sa musique. Le public est captivé et lui fait une longue ovation. Il offre un bis et, timide, il s’éclipse rapidement…
Danielle Anex-Cabanis
Dietrich Buxtehude ouvre les parcours avec deux préludes en sol mineur pour clavecin, en ré mineur pour orgue. On passe ensuite à Johann Adam Reincken, dont il interprète le ballet en mi mineur pour clavecin avant d’attaquer la Fantaisie sur le Choral An Wasserflüssen Babylon sur l’orgue, qu’il dédie aux victimes des attentats meurtriers des derniers jours. Enfin, en apothéose, c’est Bach qu’il sert avec l’Ouverture dans le style français en si mineur au clavecin et la 2e sonate en trio en ut mineur et la Fuga sopra Il Magnificat. La construction de ce programme en progression parallèle est remarquable et plus on avance dans la soirée plus on apprécie que ce jeune interprète qui allie une technique éblouissante, notamment dans la Fantaisie et dans la superbe Ouverture dans le style français à une maîtrise exceptionnelle de toutes les possibilités techniques des deux instruments et, cerise sur le gâteau, à une sensibilité d’interprétation qui force l’admiration. Il est à la fois compositeur et interprète, il est Sa musique. Le public est captivé et lui fait une longue ovation. Il offre un bis et, timide, il s’éclipse rapidement…
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 23/03/2012 à 18:03, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.