Halle aux grains
> 19 juin
Renouveau
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographie par Simon Fowler
Renaud Capuçon, violon et direction.
Pour cette rentrée post-crise sanitaire, après trois mois de fermeture, la Halle aux Grains et son orchestre attitré accueillaient, devant un public clairsemé, masqué mais recueilli, Renaud Capuçon, qui, dirigeant de son violon, devait nous donner sa vision radieuse des concertos pour violon BWV 1041 et 1042 de Johann Sebastian Bach.
L’Orchestre National du Capitole de Toulouse, cordes et clavecin réunis, entoure son chef et soliste, premiers et seconds violons de part et d’autre de la scène.
Ce dernier, archet souple et virevoltant, illumine, de ses phrasés aussi précis qu’élégants, la texture soyeuse de ces œuvres. L’accompagnement de l’orchestre reste aéré tout en soignant la beauté de ses timbres.
Au final, c’est bien le plus pur visage de Bach qui rayonne ici, profondeur et spiritualité, mais aussi joie et lyrisme. En somme tout ce que l’époque demande.
Jean-Félix Marquette
Pour cette rentrée post-crise sanitaire, après trois mois de fermeture, la Halle aux Grains et son orchestre attitré accueillaient, devant un public clairsemé, masqué mais recueilli, Renaud Capuçon, qui, dirigeant de son violon, devait nous donner sa vision radieuse des concertos pour violon BWV 1041 et 1042 de Johann Sebastian Bach.
L’Orchestre National du Capitole de Toulouse, cordes et clavecin réunis, entoure son chef et soliste, premiers et seconds violons de part et d’autre de la scène.
Ce dernier, archet souple et virevoltant, illumine, de ses phrasés aussi précis qu’élégants, la texture soyeuse de ces œuvres. L’accompagnement de l’orchestre reste aéré tout en soignant la beauté de ses timbres.
Au final, c’est bien le plus pur visage de Bach qui rayonne ici, profondeur et spiritualité, mais aussi joie et lyrisme. En somme tout ce que l’époque demande.
Jean-Félix Marquette
Publié le 30/06/2020 à 09:14, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.