Halle aux grains
> 10 juin
Danses du printemps
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographie par John Batten
Tugan Sokhiev, direction
Garry Magee, baryton
Chœur du Capitole,
Alfonso Caiani, chef de chœur
Le Chœur du Capitole, homogène et équilibré, extrêmement bien réglé par son chef titulaire Alfonso Caiani, est le personnage central de la cantate «Le Printemps» de Sergueï Rachmaninov. De ces voix mêlées naît une étrange magie sonore qui embrase un envoûtant lyrisme dont le chant rude et viril du baryton britannique Garry Magee en constitue le séminal ferment. L’Orchestre National du Capitole de Toulouse aux mains d’un Tugan Sokhiev, toujours imbattable dans ce répertoire, affiche couleurs et souplesse pour faire resplendir cette ode printanière. De même, les Danses Polovtsiennes tirées du Prince Igor d’Alexandre Borodine, qui retrouvent le même chœur et le même orchestre, tout aussi impliqués, éclatent, ici, flammes et fureur mêlées, dans une héroïque chorégraphie au parfum d’épopée triomphale. Les Tableaux d’une Exposition de Modeste Moussorgski, orchestrés par Maurice Ravel, ce soir impressionnant déluge d’images fantasmagoriques, sont, dans l’extraordinaire démonstration orchestrale qu’en délivre Tugan Sokhiev, un véritable concerto pour orchestre où chaque pupitre, notamment la trompette soliste et le saxophone, se met en valeur pour exalter l’incendiaire théâtralité et la puissance incantatoire de cette fascinante pérégrination.
Jean-Félix Marquette
Garry Magee, baryton
Chœur du Capitole,
Alfonso Caiani, chef de chœur
Le Chœur du Capitole, homogène et équilibré, extrêmement bien réglé par son chef titulaire Alfonso Caiani, est le personnage central de la cantate «Le Printemps» de Sergueï Rachmaninov. De ces voix mêlées naît une étrange magie sonore qui embrase un envoûtant lyrisme dont le chant rude et viril du baryton britannique Garry Magee en constitue le séminal ferment. L’Orchestre National du Capitole de Toulouse aux mains d’un Tugan Sokhiev, toujours imbattable dans ce répertoire, affiche couleurs et souplesse pour faire resplendir cette ode printanière. De même, les Danses Polovtsiennes tirées du Prince Igor d’Alexandre Borodine, qui retrouvent le même chœur et le même orchestre, tout aussi impliqués, éclatent, ici, flammes et fureur mêlées, dans une héroïque chorégraphie au parfum d’épopée triomphale. Les Tableaux d’une Exposition de Modeste Moussorgski, orchestrés par Maurice Ravel, ce soir impressionnant déluge d’images fantasmagoriques, sont, dans l’extraordinaire démonstration orchestrale qu’en délivre Tugan Sokhiev, un véritable concerto pour orchestre où chaque pupitre, notamment la trompette soliste et le saxophone, se met en valeur pour exalter l’incendiaire théâtralité et la puissance incantatoire de cette fascinante pérégrination.
Jean-Félix Marquette
Publié le 18/06/2019 à 06:59, mis à jour le 09/09/2021 à 19:45.