Halle aux grains
> 15 décembre
Chants et danses de la mort
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Olga Borodina, mezzo-soprano
Tugan Sokhiev, direction
Olga Borodina, mezzo-soprano russe de classe internationale, a son répertoire inscrit dans ses gènes. Ainsi, Les Chants et Danses de la Mort, cycle de mélodies de Modest Moussorgski sur des poèmes d’Arseny Golenistchev-Koutouzov dans la somptueuse orchestration de Dimitri Chostakovitch prennent, grâce à cette voix à la puissance et à l’expressivité remarquables, un relief fantastique. L’angoisse et la morbidezza qui ruissellent de ces quatre danses macabres sont ici magnifiquement sculptées par le chant d’airain de cette tragédienne hors-pair. Loin d’être couverte par la puissance de l’orchestre, elle devient, avec une prestance de cavalière, le franc-coureur d’une folle cavalcade ô combien funêbre. Tugan Sokhiev et son orchestre en grande forme font mieux que l’accompagner, ils assurent, eux aussi avec fougue, la charge de cette chevauchée hallucinée.
La même fougue, le même souffle romantique les animent dans le Roméo et Juliette de Piotr Tchaïkovski où ils plongent au cœur du drame dans une immense déflagration passionnelle qui emporte tout sur son passage et dans la première symphonie de Johannes Brahms où l’impact physique de cette vision survoltée est encore plus fort.
Le public de la Halle aux Grains comme les auditeurs de Radio-Classique ou les spectateurs de medici. tv (qui diffusaient en direct le concert) seront sous le choc encore longtemps.
Jean-Félix Marquette
Tugan Sokhiev, direction
Olga Borodina, mezzo-soprano russe de classe internationale, a son répertoire inscrit dans ses gènes. Ainsi, Les Chants et Danses de la Mort, cycle de mélodies de Modest Moussorgski sur des poèmes d’Arseny Golenistchev-Koutouzov dans la somptueuse orchestration de Dimitri Chostakovitch prennent, grâce à cette voix à la puissance et à l’expressivité remarquables, un relief fantastique. L’angoisse et la morbidezza qui ruissellent de ces quatre danses macabres sont ici magnifiquement sculptées par le chant d’airain de cette tragédienne hors-pair. Loin d’être couverte par la puissance de l’orchestre, elle devient, avec une prestance de cavalière, le franc-coureur d’une folle cavalcade ô combien funêbre. Tugan Sokhiev et son orchestre en grande forme font mieux que l’accompagner, ils assurent, eux aussi avec fougue, la charge de cette chevauchée hallucinée.
La même fougue, le même souffle romantique les animent dans le Roméo et Juliette de Piotr Tchaïkovski où ils plongent au cœur du drame dans une immense déflagration passionnelle qui emporte tout sur son passage et dans la première symphonie de Johannes Brahms où l’impact physique de cette vision survoltée est encore plus fort.
Le public de la Halle aux Grains comme les auditeurs de Radio-Classique ou les spectateurs de medici. tv (qui diffusaient en direct le concert) seront sous le choc encore longtemps.
Jean-Félix Marquette
Publié le 27/12/2011 à 10:52, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.