Halle aux grains
> 27 octobre
Envolée joyeuse, ivresse des profondeurs
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographie NB RT Final
Nicola Benedetti, violon, Michael Sanderling, direction.
Michael Sanderling, loin de toute vision «granitique», s’attache, au contraire, à sublimer la fluidité du déroulement de la septième symphonie de Anton Bruckner. L’Allegro moderato initial se déploie dans un magnifique embrasement de tout l’orchestre. L’Adagio, requiem à la mémoire de Richard Wagner, ne néglige jamais la profonde émotion qui l’habite au profit de la seule solennité parfois glaçante que pourrait apporter tous ces cuivres en bataille. Les tuben, si spécifiques de la musique du maître de Bayreuth, s’y montrent presque caressants.
Le Scherzo, envoutante course à l’abîme, n’est que feu et flamme. Enfin, le Finale, grandiose démonstration orchestrale, n’est jamais conflictuel mais parachève l’insolente densité expressive qu’y appose Michael Sanderling.
En première partie, Nicola Benedetti paraît le concerto pour violon n°2 de Felix Mendelssohn d’une joyeuse envolée lyrique grâce à un chant aussi pur que poétique. Son entente avec Michael Sanderling est manifeste et l’accompagnement de ce dernier, ample et généreux, ne peut que conforter cette vision.
Jean-Félix Marquette
Michael Sanderling, loin de toute vision «granitique», s’attache, au contraire, à sublimer la fluidité du déroulement de la septième symphonie de Anton Bruckner. L’Allegro moderato initial se déploie dans un magnifique embrasement de tout l’orchestre. L’Adagio, requiem à la mémoire de Richard Wagner, ne néglige jamais la profonde émotion qui l’habite au profit de la seule solennité parfois glaçante que pourrait apporter tous ces cuivres en bataille. Les tuben, si spécifiques de la musique du maître de Bayreuth, s’y montrent presque caressants.
Le Scherzo, envoutante course à l’abîme, n’est que feu et flamme. Enfin, le Finale, grandiose démonstration orchestrale, n’est jamais conflictuel mais parachève l’insolente densité expressive qu’y appose Michael Sanderling.
En première partie, Nicola Benedetti paraît le concerto pour violon n°2 de Felix Mendelssohn d’une joyeuse envolée lyrique grâce à un chant aussi pur que poétique. Son entente avec Michael Sanderling est manifeste et l’accompagnement de ce dernier, ample et généreux, ne peut que conforter cette vision.
Jean-Félix Marquette
Publié le 02/11/2018 à 17:59, mis à jour le 07/10/2019 à 06:59.