Halle aux grains
> 26 mai
Danses effrénées, rythmes éperdus
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographies par Sebastian Ene et Paulo Lacerda
Marcelo Lehninger, direction
Guillaume Vincent, piano
Remplaçant au pied levé Fazil Say souffrant, le jeune pianiste français Guillaume Vincent devait donner du concerto pour piano n°2 de Camille Saint-Saëns une interprétation tout à fait satisfaisante. Affichant un pianisme inventif et un style lumineux magnifiant la clarté des thèmes et la rigueur d’écriture du maître français, il colore avec d’infinies nuances cette cascade ininterrompue de séduction sonore, éclaboussant d’un charme ravageur son riche dialogue avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse en grande forme, mené à la cravache par le surprenant Marcelo Lehninger.
Et c’est avec le même charme qu’il nous réjouit encore, en guise de bis, avec un Rêve d’Amour de Franz Liszt.
Les Variations Concertantes d’Alberto Ginastera datent de 1953 et sont une sorte de concerto pour orchestre mettant particulièrement en valeur, tour à tour, plusieurs instruments lors des différentes séquences de la partition tels la harpe et le violoncelle, la flûte, la clarinette, l’alto, le hautbois et le basson, le trombone et la trompette, le violon, le cor et, enfin, la contrebasse. Excellemment menés par ce chef dynamique les musiciens de l’orchestre s’y montrent à leur avantage et donnent de cette page une lecture aussi vivante que plaisante.
La septième symphonie de Ludwig van Beethoven qui clôt ce concert se révèle, sous cette baguette inventive, grâce à une tenue et une mise en place parfaites, être un impressionnant déluge d’acier, loin de toute célébration bachique. A la violence expressive et quasi explosive qui naît de l’orchestre déchaîné ne s’opposent que le souffle humaniste éclairant la partition et le panache de la direction qui enflamme son mouvement inexorable.
Jean-Félix Marquette
Guillaume Vincent, piano
Remplaçant au pied levé Fazil Say souffrant, le jeune pianiste français Guillaume Vincent devait donner du concerto pour piano n°2 de Camille Saint-Saëns une interprétation tout à fait satisfaisante. Affichant un pianisme inventif et un style lumineux magnifiant la clarté des thèmes et la rigueur d’écriture du maître français, il colore avec d’infinies nuances cette cascade ininterrompue de séduction sonore, éclaboussant d’un charme ravageur son riche dialogue avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse en grande forme, mené à la cravache par le surprenant Marcelo Lehninger.
Et c’est avec le même charme qu’il nous réjouit encore, en guise de bis, avec un Rêve d’Amour de Franz Liszt.
Les Variations Concertantes d’Alberto Ginastera datent de 1953 et sont une sorte de concerto pour orchestre mettant particulièrement en valeur, tour à tour, plusieurs instruments lors des différentes séquences de la partition tels la harpe et le violoncelle, la flûte, la clarinette, l’alto, le hautbois et le basson, le trombone et la trompette, le violon, le cor et, enfin, la contrebasse. Excellemment menés par ce chef dynamique les musiciens de l’orchestre s’y montrent à leur avantage et donnent de cette page une lecture aussi vivante que plaisante.
La septième symphonie de Ludwig van Beethoven qui clôt ce concert se révèle, sous cette baguette inventive, grâce à une tenue et une mise en place parfaites, être un impressionnant déluge d’acier, loin de toute célébration bachique. A la violence expressive et quasi explosive qui naît de l’orchestre déchaîné ne s’opposent que le souffle humaniste éclairant la partition et le panache de la direction qui enflamme son mouvement inexorable.
Jean-Félix Marquette
Publié le 06/06/2018 à 18:15, mis à jour le 12/05/2019 à 21:34.