Daudet et Louwerse
Arvo Pärt, Frank Bridge, Benjamin Britten
François Daudet, piano, David Louwerse, violoncelle. Arvo Pärt, Frank Bridge, Benjamin Britten. CD indéSens.
Sous cet intitulé un peu liminaire se cache un beau récital pour violoncelle et piano enregistré au conservatoire Claude Debussy de Paris en avril 2016, mettant en valeur deux complices: le violoncelliste David Louwerse et le pianiste François Daudet.
Dans les pas de Mstislav Rostropovitch et de son ami le compositeur Benjamin Britten avec lequel ils enregistrèrent justement deux pages de ce récital: les sonates de Frank Bridge et du compositeur lui même, David Louwerse et François Daudet s’attellent à sublimer le lyrisme dramatique de la première et la nostalgie mystérieuse de la seconde.
Sans faire oublier leurs glorieux devanciers, ils essayent avec une belle réussite de trouver une voix personnelle, faite de contrastes appuyés et de plénitude sonore, pour faire ressortir l’écriture engagée de Frank Bridge et l’esthétisme intemporel de son brillant élève: Benjamin Britten.
En complément, ou plutôt en ouverture de ce programme cohérent, la page de Arvo Pärt Fratres, ici dans sa version pour piano et violoncelle, planante et langoureuse, ne peut que nous inciter à nous plonger dans les confessions intimes qui suivront. À recommander.
Jean-Félix Marquette
Sous cet intitulé un peu liminaire se cache un beau récital pour violoncelle et piano enregistré au conservatoire Claude Debussy de Paris en avril 2016, mettant en valeur deux complices: le violoncelliste David Louwerse et le pianiste François Daudet.
Dans les pas de Mstislav Rostropovitch et de son ami le compositeur Benjamin Britten avec lequel ils enregistrèrent justement deux pages de ce récital: les sonates de Frank Bridge et du compositeur lui même, David Louwerse et François Daudet s’attellent à sublimer le lyrisme dramatique de la première et la nostalgie mystérieuse de la seconde.
Sans faire oublier leurs glorieux devanciers, ils essayent avec une belle réussite de trouver une voix personnelle, faite de contrastes appuyés et de plénitude sonore, pour faire ressortir l’écriture engagée de Frank Bridge et l’esthétisme intemporel de son brillant élève: Benjamin Britten.
En complément, ou plutôt en ouverture de ce programme cohérent, la page de Arvo Pärt Fratres, ici dans sa version pour piano et violoncelle, planante et langoureuse, ne peut que nous inciter à nous plonger dans les confessions intimes qui suivront. À recommander.
Jean-Félix Marquette
Publié le 07/03/2018 à 20:45, mis à jour le 12/05/2019 à 21:33.