Halle aux grains
> 19 novembre
La nuit transfigurée
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Bruno Mantovani, direction
Alain Billard, clarinette basse
Bruno Mantovani, compositeur renommé, directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris et chef d’orchestre se produisait à la Halle aux Grains à la tête de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse dans le cadre d’Orchestres en fête et en partenariat avec le festival Novelum.
La Nuit Transfigurée (Verklärte Nacht) d’Arnold Schœnberg ouvre le bal. Elle est présentée ici dans une version pour grand orchestre à cordes et avec, en préambule, le poème éponyme de Richard Dehmel (qui a inspiré l’œuvre) récité en allemand avec une douce mélancolie par le comédien autrichien Thomas Niklos.
La lecture de Bruno Mantovani est très détaillée mais manque parfois de plasticité. Les cordes de l’Orchestre du Capitole affichent cependant cohérence et homogénéité pour souligner les aspirations post-romantiques et les errances lyriques qui sous-tendent ce chef-d’œuvre.
Puis vient une œuvre propre de Bruno Mantovani: son concerto pour clarinette basse sous-titré Mit Ausdruck. Dans celle ci, qui profite du talent de soliste d’Alain Billard, quasi impérial, la clarinette basse qui se débat dans une sorte de free jazz un peu daté s’oppose aux déflagrations d’un orchestre à la percussion omniprésente. Le tout demeure enjoué et ludique et finalement trés abordable.
Enfin, le concert se termine par la suite d’orchestre Le Prince de bois de Belà Bartok.
Bruno Mantovani s’en empare avec assurance et enthousiasme qu’il communique aisément à son orchestre. Impressions diaphanes, rythmes syncopés, climats contrastés s’enchaînent dans une sombre sarabande dont l’esprit est ici magnifiquement rendu. Le public ébloui restera longtemps sur cette dernière impression.
Jean-Félix Marquette
Alain Billard, clarinette basse
Bruno Mantovani, compositeur renommé, directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris et chef d’orchestre se produisait à la Halle aux Grains à la tête de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse dans le cadre d’Orchestres en fête et en partenariat avec le festival Novelum.
La Nuit Transfigurée (Verklärte Nacht) d’Arnold Schœnberg ouvre le bal. Elle est présentée ici dans une version pour grand orchestre à cordes et avec, en préambule, le poème éponyme de Richard Dehmel (qui a inspiré l’œuvre) récité en allemand avec une douce mélancolie par le comédien autrichien Thomas Niklos.
La lecture de Bruno Mantovani est très détaillée mais manque parfois de plasticité. Les cordes de l’Orchestre du Capitole affichent cependant cohérence et homogénéité pour souligner les aspirations post-romantiques et les errances lyriques qui sous-tendent ce chef-d’œuvre.
Puis vient une œuvre propre de Bruno Mantovani: son concerto pour clarinette basse sous-titré Mit Ausdruck. Dans celle ci, qui profite du talent de soliste d’Alain Billard, quasi impérial, la clarinette basse qui se débat dans une sorte de free jazz un peu daté s’oppose aux déflagrations d’un orchestre à la percussion omniprésente. Le tout demeure enjoué et ludique et finalement trés abordable.
Enfin, le concert se termine par la suite d’orchestre Le Prince de bois de Belà Bartok.
Bruno Mantovani s’en empare avec assurance et enthousiasme qu’il communique aisément à son orchestre. Impressions diaphanes, rythmes syncopés, climats contrastés s’enchaînent dans une sombre sarabande dont l’esprit est ici magnifiquement rendu. Le public ébloui restera longtemps sur cette dernière impression.
Jean-Félix Marquette
Publié le 24/11/2011 à 09:23, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.