Les Troyens
Hector Berlioz
DiDonato, Spyres, Lemieux, Degout, Courjal, Crebassa, Hipp, Orchestre philharmonique de Strasbourg, John Nelson. Coffret de 4CD et 1DVD, ERATO.
Utmisol était présent à Strasbourg en avril 2017 pour assister en live à ces Troyens impressionnants. Le concert fut mémorable, l’enregistrement un peu moins…
La distribution historique est bien sûr toujours là mais l’émotion est souvent absente.
Marie-Nicole Lemieux lance les imprécations de Cassandre avec une rare vigueur, Stéphane Degout est un Chorèbe exemplaire – probablement le meilleur de ce plateau cinq étoiles. Joyce DiDonato déçoit un peu dans l’illustre air «Ma carrière est finie… » et si Michael Spyres est vaillant, sa diction au disque n’est pas parfaite.
Que dire, l’entreprise est titanesque, la distribution rare et révèle de véritables trésors comme le duo Didon – Anna de l’acte III, le final de ce même acte ou encore le célèbre duo de la «nuit d’ivresse et d’extase infinie… » Mais l’ensemble reste comme distant (prise de son?) et les chœurs pourtant ici nombreux paraissent assez peu lisibles.
Certains moments de grâce comme la douce chanson d’Hylas manquent de ce supplément d’âme si précieux…
Reste l’orchestre, magnifique, exemplaire, superlatif. John Nelson réalise là une lecture aboutie et un travail digne des géants: de la belle, très belle ouvrage. Rappelons que le soir du concert, il fit applaudir le compositeur brandissant la partition sous les ovations du public!
Un DVD vient compléter l’ensemble et rappelle les meilleurs moments de ce voyage initiatique.
Bien sûr, il ne faut pas vivre dans la dévotion des Crespin, Chauvet et autre G. Prêtre mais la comparaison est aussi l’une des composantes de la discographie…
Une version magistrale, trop rare pour bouder son plaisir, à posséder par tout bon mélomane.
Marc Laborde
Voir la vidéo promotionnelle:
Utmisol était présent à Strasbourg en avril 2017 pour assister en live à ces Troyens impressionnants. Le concert fut mémorable, l’enregistrement un peu moins…
La distribution historique est bien sûr toujours là mais l’émotion est souvent absente.
Marie-Nicole Lemieux lance les imprécations de Cassandre avec une rare vigueur, Stéphane Degout est un Chorèbe exemplaire – probablement le meilleur de ce plateau cinq étoiles. Joyce DiDonato déçoit un peu dans l’illustre air «Ma carrière est finie… » et si Michael Spyres est vaillant, sa diction au disque n’est pas parfaite.
Que dire, l’entreprise est titanesque, la distribution rare et révèle de véritables trésors comme le duo Didon – Anna de l’acte III, le final de ce même acte ou encore le célèbre duo de la «nuit d’ivresse et d’extase infinie… » Mais l’ensemble reste comme distant (prise de son?) et les chœurs pourtant ici nombreux paraissent assez peu lisibles.
Certains moments de grâce comme la douce chanson d’Hylas manquent de ce supplément d’âme si précieux…
Reste l’orchestre, magnifique, exemplaire, superlatif. John Nelson réalise là une lecture aboutie et un travail digne des géants: de la belle, très belle ouvrage. Rappelons que le soir du concert, il fit applaudir le compositeur brandissant la partition sous les ovations du public!
Un DVD vient compléter l’ensemble et rappelle les meilleurs moments de ce voyage initiatique.
Bien sûr, il ne faut pas vivre dans la dévotion des Crespin, Chauvet et autre G. Prêtre mais la comparaison est aussi l’une des composantes de la discographie…
Une version magistrale, trop rare pour bouder son plaisir, à posséder par tout bon mélomane.
Marc Laborde
Voir la vidéo promotionnelle:
Publié le 20/12/2017 à 21:42, mis à jour le 04/05/2020 à 16:06.