David Fray
Frédéric Chopin
David Fray: piano. Frédéric Chopin: Nocturnes n°2, 10, 13, 14, 15, 16 et 18, Mazurkas n°11, 40 et 41, Polonaise n°7, Impromptu n°3, Waltz No. 9. CD Erato.
Le pianiste David Fray signe ici un excellent album consacré à Chopin (essentiellement des Nocturnes) digne des enregistrements légendaires. L’écoute du sublime Nocturne en ut mineur opus 48 n°1 en témoigne. Avec un toucher multicolore d’une infinie douceur et une réelle mâturité d’esprit, le pianiste peint magnifiquement bien l’univers musical du compositeur, intime et châleureux. La mélodie s’apparente à la voix humaine dans un lyrisme d’une grande intensité. Et lorsque ce nocturne évoque le tourment voire la colère, le jeu toujours dense et éloquent devient puissant sans violence aucune.
La Polonaise-Fantaisie en la bémol majeur opus 61, plus proche d’une Ballade, illustre aussi tout le talent de David Fray. Car dans cette partition changeante, émotionnellement instable, l’interprète sait redessiner la colonne vertébrale de la page soit sa structure. Une lecture d’une intelligence rare où l’auditeur ne s’égare point. Presque religieusement fidèle aux textes, le pianiste joue avec un rubato juste et mesuré (valse en la b majeur opus 69 n°1 dite de l’adieu).
Un propos magistral, authentique et moderne, empreint de sobriété et de fraîcheur qui évoque toute la jeunesse du compositeur mais aussi son génie. Un opus remarquable qui restera dans les mémoires.
Anne Grafteaux Geli
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Le pianiste David Fray signe ici un excellent album consacré à Chopin (essentiellement des Nocturnes) digne des enregistrements légendaires. L’écoute du sublime Nocturne en ut mineur opus 48 n°1 en témoigne. Avec un toucher multicolore d’une infinie douceur et une réelle mâturité d’esprit, le pianiste peint magnifiquement bien l’univers musical du compositeur, intime et châleureux. La mélodie s’apparente à la voix humaine dans un lyrisme d’une grande intensité. Et lorsque ce nocturne évoque le tourment voire la colère, le jeu toujours dense et éloquent devient puissant sans violence aucune.
La Polonaise-Fantaisie en la bémol majeur opus 61, plus proche d’une Ballade, illustre aussi tout le talent de David Fray. Car dans cette partition changeante, émotionnellement instable, l’interprète sait redessiner la colonne vertébrale de la page soit sa structure. Une lecture d’une intelligence rare où l’auditeur ne s’égare point. Presque religieusement fidèle aux textes, le pianiste joue avec un rubato juste et mesuré (valse en la b majeur opus 69 n°1 dite de l’adieu).
Un propos magistral, authentique et moderne, empreint de sobriété et de fraîcheur qui évoque toute la jeunesse du compositeur mais aussi son génie. Un opus remarquable qui restera dans les mémoires.
Anne Grafteaux Geli
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Publié le 16/05/2017 à 22:35, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.