Mikhaïl Rudy
Chopin
CD 75’43’’: Sonate n°2 en si bémol mineur op. 35; Nocturnes n°8 en ré bémol majeur, op. 27 n°2 et n°13 en ut mineur, op. 48 n°1 et Préludes, op. 28, enregistré en 2005. DVD 79’29’’: Récital Chopin à l’Hôtel Pozzo di Borgo: Nocturnes n°8 en ré bémol majeur, op. 27 n°2 et n°13 en ut mineur, op. 48 n°1 et Préludes, op. 28, enregistré en 2010 et Le roman d’un pianiste (film d’Andy Sommer de 2008 - 55’55’’). Coffret Indesens-Calliope.
Espacés dans le temps, ces deux enregistrements des mêmes œuvres sont du plus grand intérêt. Le premier est sans doute techniquement plus parfait, le pianiste ayant vraisemblablement choisi entre plusieurs prises, le second est plus émouvant. Le pianiste manifestement à l’aise dans un cadre qui est beau dans lequel tout contribue à ce que la musique s’exprime parfaitement.
Le choix des œuvres parmi toutes celles de Chopin n’est pas innocent: elles privilégient la force, largement les effets, ce dans quoi Mikhaïl Rudy excelle. Le résultat est de grande qualité, le choix d’approche étant admis. On est loin de Krystian Zimerman plus subtil, plus sensible, mais on se rapproche de Samson François qui, lui aussi avait un jeu puissant.
Enfin, le film d’Andy Sommer fournit un portrait très séduisant du pianiste, insistant sur différents aspects de la personnalité de l’artiste qui se révèle attachant, très naturel lorsqu’il évoque son parcours et sa vie finalement passablement romanesque. Bref un coffret très agréable.
Danielle Anex-Cabanis
Espacés dans le temps, ces deux enregistrements des mêmes œuvres sont du plus grand intérêt. Le premier est sans doute techniquement plus parfait, le pianiste ayant vraisemblablement choisi entre plusieurs prises, le second est plus émouvant. Le pianiste manifestement à l’aise dans un cadre qui est beau dans lequel tout contribue à ce que la musique s’exprime parfaitement.
Le choix des œuvres parmi toutes celles de Chopin n’est pas innocent: elles privilégient la force, largement les effets, ce dans quoi Mikhaïl Rudy excelle. Le résultat est de grande qualité, le choix d’approche étant admis. On est loin de Krystian Zimerman plus subtil, plus sensible, mais on se rapproche de Samson François qui, lui aussi avait un jeu puissant.
Enfin, le film d’Andy Sommer fournit un portrait très séduisant du pianiste, insistant sur différents aspects de la personnalité de l’artiste qui se révèle attachant, très naturel lorsqu’il évoque son parcours et sa vie finalement passablement romanesque. Bref un coffret très agréable.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 18/01/2017 à 23:13, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.