Halle aux grains
> 24 novembre
L’eveil du titan
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographie par Marco Borggreve
Tugan Sokhiev, direction
Vadim Gluzman, violon
Vadim Gluzman est décidément un très grand violoniste. Son interprétation du troisième concerto de Mozart est renversante. La clarté de son jeu, la pureté de son chant, sa virtuosité intrinsèque qui s’exprime pleinement dans les belles cadences (et dans le bis) , ne peuvent qu’enchanter son auditoire. Dominant la partition, il expose le visage le plus ensoleillé de cette œuvre. Tugan Sokhiev et son orchestre resérré font montre d’un goût parfait et d’une grande subtilité pour relancer le discours de ce grand maître.
En appéritif, la Suite dans le style ancien pour violon et orchestre à cordes d’Alfred Schnittke (composée à l’origine pour violon et piano), aimable parodie de musique baroque, est un excellent galop d’essai pour cet époustouflant soliste qui se lançera bientôt dans la course d’obstacles mozartienne.
Hymne à la vie, témoignage impudique de son âme torturée, la première symphonie de Gustav Mahler exerce toujours une fascination particulière pour les mélomanes.
Tugan Sokhiev fait naître de son orchestre un son puissant et généreux qui, de la chaleur brûlante des cuivres, aux couleurs mordorées des bois et aux languides exaltions des cordes, envahit l’espace d’un climat quasi mystique. Une grande réussite.
Jean-Félix Marquette
Vadim Gluzman, violon
Vadim Gluzman est décidément un très grand violoniste. Son interprétation du troisième concerto de Mozart est renversante. La clarté de son jeu, la pureté de son chant, sa virtuosité intrinsèque qui s’exprime pleinement dans les belles cadences (et dans le bis) , ne peuvent qu’enchanter son auditoire. Dominant la partition, il expose le visage le plus ensoleillé de cette œuvre. Tugan Sokhiev et son orchestre resérré font montre d’un goût parfait et d’une grande subtilité pour relancer le discours de ce grand maître.
En appéritif, la Suite dans le style ancien pour violon et orchestre à cordes d’Alfred Schnittke (composée à l’origine pour violon et piano), aimable parodie de musique baroque, est un excellent galop d’essai pour cet époustouflant soliste qui se lançera bientôt dans la course d’obstacles mozartienne.
Hymne à la vie, témoignage impudique de son âme torturée, la première symphonie de Gustav Mahler exerce toujours une fascination particulière pour les mélomanes.
Tugan Sokhiev fait naître de son orchestre un son puissant et généreux qui, de la chaleur brûlante des cuivres, aux couleurs mordorées des bois et aux languides exaltions des cordes, envahit l’espace d’un climat quasi mystique. Une grande réussite.
Jean-Félix Marquette
Publié le 01/12/2016 à 19:34, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.