Duo Solot
Piano à quatre mains
Duo Solot, piano à quatre mains; Bedrich Smetana: Ma vlast, Vltava (Moldau), Sarka; Antonin Dvorak: symphonie n°9; Pavane records.
Dans ce dernier enregistrement, le duo Solot composé de Stéphanie Salmin et Pierre Solot, nous invite à redécouvrir de célèbres partitions orchestrales de Bedrich Smetana et d’Antonin Dvorak transcrites pour piano à quatre mains par les compositeurs. Du cycle de poèmes symphoniques "Ma patrie" de Smetana, nous entendrons la fameuse Moldau ainsi que Sarka. Dans la première œuvre, les deux interprètes affichent magistralement leur talent. De la musique descriptive à certaines touches pré-impressionnistes, de la finesse du trait à la puissance de la peinture et de la suggestion, du lyrisme à la verve musicale: rien ne manque à cette version pianistique pleine d’authenticité. De souligner la maîtrise des doubles-croches de ce mouvement perpétuel très technique. L’harmonie des touchers, la complicité réelle des interprètes et l’accord parfait dans l’idée musicale font également merveille dans la 9e symphonie dite du nouveau monde d’Antonin Dvorak. Œuvre double par son empreinte slave et sa peinture de l’Amérique, cette interprétation en restitue toute la richesse musicale ainsi que la splendeur. Un travail colossal en amont pour un résultat proche de la perfection. La proposition de ces deux versions, épurées par la transcription et sublimées par l’intelligence de l’interprétation, surprenante d’abord, s’avère intéressante et très réussie.
Anne Grafteaux Geli
Dans ce dernier enregistrement, le duo Solot composé de Stéphanie Salmin et Pierre Solot, nous invite à redécouvrir de célèbres partitions orchestrales de Bedrich Smetana et d’Antonin Dvorak transcrites pour piano à quatre mains par les compositeurs. Du cycle de poèmes symphoniques "Ma patrie" de Smetana, nous entendrons la fameuse Moldau ainsi que Sarka. Dans la première œuvre, les deux interprètes affichent magistralement leur talent. De la musique descriptive à certaines touches pré-impressionnistes, de la finesse du trait à la puissance de la peinture et de la suggestion, du lyrisme à la verve musicale: rien ne manque à cette version pianistique pleine d’authenticité. De souligner la maîtrise des doubles-croches de ce mouvement perpétuel très technique. L’harmonie des touchers, la complicité réelle des interprètes et l’accord parfait dans l’idée musicale font également merveille dans la 9e symphonie dite du nouveau monde d’Antonin Dvorak. Œuvre double par son empreinte slave et sa peinture de l’Amérique, cette interprétation en restitue toute la richesse musicale ainsi que la splendeur. Un travail colossal en amont pour un résultat proche de la perfection. La proposition de ces deux versions, épurées par la transcription et sublimées par l’intelligence de l’interprétation, surprenante d’abord, s’avère intéressante et très réussie.
Anne Grafteaux Geli
Publié le 16/03/2016 à 23:34, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.