Vilde Frang
Korngold et Benjamin
Photos par Warner Classics
Erich Wolfgang Korngold et Benjamin Britten: Concertos pour Violon; Vilde Frang, violon, Orchestre Symphonique de la Radio de Francfort, James Gaffigan, direction; CD Warner Classics.
Les auditeurs de la Halle aux Grains se souviennent certainement de la remarquable prestation de Vilde Frang en avril 2014 dans le concerto pour violon de Benjamin Britten. Pour cet enregistrement effectué en 2015 avec l’Orchestre Symphonique de la Radio de Francfort dirigé par James Gaffigan, elle a choisi de lui adjoindre celui de Erich Wolfgang Korngold qui lui est presque contemporain mais qui ressort d’une toute autre esthétique.
Autant, dans le premier, sa vision acérée, son jeu nerveux, son phrasé vif et tranchant conviennent parfaitement à l’univers torturé du maître anglais, autant, dans le second, son détachement presque hautain, son jeu très clair loin de l’expressionnisme viennois ou de la rutilance hollywoodienne l’éloignent quelque peu de la suavité du compositeur autrichien.
Mais dans les deux cas sa lecture reste d’un haut niveau et sa virtuosité exalte le lyrisme débridé du second et la profondeur stratosphérique du premier.
L’accompagnement soigné de James Gaffigan et de l’Orchestre Symphonique de la Radio de Francfort maintient aisément l’interêt et l’apprêt de ces interprétations dont l’écoute ne peut qu’enrichir nôtre connaissance de ces œuvres.
Jean-Félix Marquette
Les auditeurs de la Halle aux Grains se souviennent certainement de la remarquable prestation de Vilde Frang en avril 2014 dans le concerto pour violon de Benjamin Britten. Pour cet enregistrement effectué en 2015 avec l’Orchestre Symphonique de la Radio de Francfort dirigé par James Gaffigan, elle a choisi de lui adjoindre celui de Erich Wolfgang Korngold qui lui est presque contemporain mais qui ressort d’une toute autre esthétique.
Autant, dans le premier, sa vision acérée, son jeu nerveux, son phrasé vif et tranchant conviennent parfaitement à l’univers torturé du maître anglais, autant, dans le second, son détachement presque hautain, son jeu très clair loin de l’expressionnisme viennois ou de la rutilance hollywoodienne l’éloignent quelque peu de la suavité du compositeur autrichien.
Mais dans les deux cas sa lecture reste d’un haut niveau et sa virtuosité exalte le lyrisme débridé du second et la profondeur stratosphérique du premier.
L’accompagnement soigné de James Gaffigan et de l’Orchestre Symphonique de la Radio de Francfort maintient aisément l’interêt et l’apprêt de ces interprétations dont l’écoute ne peut qu’enrichir nôtre connaissance de ces œuvres.
Jean-Félix Marquette
Publié le 24/02/2016 à 21:50, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.