Halle aux grains
> 12 décembre
Une Académie pour les sœurs Weber
Les Grands interprètes
Sabine Devieilhe, soprano
Ensemble Pygmalion,
dirigé par Raphaël Pichon
Cecilia Bernardini, violon
Partant du fait que marié à Constance, Mozart a été inspiré par les trois sœurs Weber, donc aussi Aloysia et Josepha, Raphaël Pichon a voulu reconstituer en plus bref un mode de prestation musicale à l’honneur à Vienne: autour de compositeurs, on interprétait des extraits, des pièces en discontinu dans une ambiance détendue, moins guindée que celle des concerts classiques. C’était l’occasion de saluer tant des œuvres intéressantes que des virtuoses de talent. Les musiciens ont composé leur programme dans cette logique et proposent ainsi un «assemblage» passionnant: Sabine démarre avec l’Allegretto "Oiseaux, si tous les ans" Kv 307, suivi par le premier mouvement de la «Symphonie Haffner Kv 385 - Allegro con spirito». Sabine Devieilhe revient avec deux arias, l’Aria Vorrei spiegarvi Kv 418 et l’Aria Schon lacht der holde Frühling Kv 580, qui encadrent l’Adagio en mi majeur Kv 261 pour violon et orchestre remarquablement interprété par Cecilia Bernardini.
Après l’entracte, on passe aux Musiques pour le Carnaval de Vienne, avec les Deutsche Tänze Kv 509 n°1/2/3, Trio Die Schlittenfahrt Kv 605 n°3et les Deutsche Tänze Kv 571 n°6. Revient Sabine Devieilhe avec la Flûte Enchantée Kv 620 et le célèbre Aria Der Hölle Rache kocht in meinem Herzen (Reine de la Nuit). C’est ensuite le Finale Presto de la Symphonie Haffner Kv 385. Enfin l’AriaNehmt meinen Dank Kv 383 et tiré de Lucio Silla Kv 135 - Recitativo e aria Vanne t’affretta… Ah se il crudel periglio! (Giunia).
Un bis clôt ce très beau concert-récital, brillant, drôle, mettant superbement en valeur la soprano, mais aussi le chef et son ensemble. Instruments à vent en particulier se répondent dans une harmonie sublime. Tous jouent et chantent avec joie. Une magnifique complicité les unit pour donner le meilleur d’eux-mêmes, non sans humour, avec quelques astuces de mise en scène fort à propos. Le public est aux anges, applaudit beaucoup, séduit par la qualité du concert mais aussi par la fraîcheur joyeuse des artistes.
Danielle Anex-Cabanis
Ensemble Pygmalion,
dirigé par Raphaël Pichon
Cecilia Bernardini, violon
Partant du fait que marié à Constance, Mozart a été inspiré par les trois sœurs Weber, donc aussi Aloysia et Josepha, Raphaël Pichon a voulu reconstituer en plus bref un mode de prestation musicale à l’honneur à Vienne: autour de compositeurs, on interprétait des extraits, des pièces en discontinu dans une ambiance détendue, moins guindée que celle des concerts classiques. C’était l’occasion de saluer tant des œuvres intéressantes que des virtuoses de talent. Les musiciens ont composé leur programme dans cette logique et proposent ainsi un «assemblage» passionnant: Sabine démarre avec l’Allegretto "Oiseaux, si tous les ans" Kv 307, suivi par le premier mouvement de la «Symphonie Haffner Kv 385 - Allegro con spirito». Sabine Devieilhe revient avec deux arias, l’Aria Vorrei spiegarvi Kv 418 et l’Aria Schon lacht der holde Frühling Kv 580, qui encadrent l’Adagio en mi majeur Kv 261 pour violon et orchestre remarquablement interprété par Cecilia Bernardini.
Après l’entracte, on passe aux Musiques pour le Carnaval de Vienne, avec les Deutsche Tänze Kv 509 n°1/2/3, Trio Die Schlittenfahrt Kv 605 n°3et les Deutsche Tänze Kv 571 n°6. Revient Sabine Devieilhe avec la Flûte Enchantée Kv 620 et le célèbre Aria Der Hölle Rache kocht in meinem Herzen (Reine de la Nuit). C’est ensuite le Finale Presto de la Symphonie Haffner Kv 385. Enfin l’AriaNehmt meinen Dank Kv 383 et tiré de Lucio Silla Kv 135 - Recitativo e aria Vanne t’affretta… Ah se il crudel periglio! (Giunia).
Un bis clôt ce très beau concert-récital, brillant, drôle, mettant superbement en valeur la soprano, mais aussi le chef et son ensemble. Instruments à vent en particulier se répondent dans une harmonie sublime. Tous jouent et chantent avec joie. Une magnifique complicité les unit pour donner le meilleur d’eux-mêmes, non sans humour, avec quelques astuces de mise en scène fort à propos. Le public est aux anges, applaudit beaucoup, séduit par la qualité du concert mais aussi par la fraîcheur joyeuse des artistes.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 19/12/2015 à 12:13, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.