Théâtre du Capitole
> 27 décembre
Hänsel et Gretel
Photos Patrice Nin
Il est des spectacles d’opéras rares, cette production de l’œuvre d’Humperdinck en fait partie. Il est vrai que la partition est magistrale et dépasse le simple postwagnérisme. Texte musical poétique, fiévreux, orchestration soignée, traduction un rien maniérée mais intelligente de Catulle Mendès, autant de qualités pour faire de ces représentations des moments de qualité.
La mise en scène d’Andreas Baesler est une totale réussite inventive et poétique, la maison -de Wagner- qui s’ouvre comme une gigantesque maison de poupée ou une boîte de Pandore est magnifique. Les tableaux se succèdent, tous réussis: l’arrivée des anges, la maison de la sorcière… Finalement un conte de fée… mais bien pour adultes!
Distribution sans difficulté, Silvia de La Muella -Hänsel- et Vannina Santoni -Gretel- campent les deux héros avec efficacité. Jean-Philippe Lafont est un père truculent, festif et réussit à donner à ce rôle une réelle présence. Mais c’est bien la sorcière de Jeannette Fischer qui surpasse tous les protagonistes tant par sa présence scénique que par son implication vocale. Les autres rôles tout comme la Maîtrise réalisent un sans faute.
Il faut enfin souligner la direction superlative de Claus Peter Flor qui électrise les troupes capitoliennes: de la très belle ouvrage.
Et si cette production était un magnifique cadeau de Noël!
Marc Laborde
La mise en scène d’Andreas Baesler est une totale réussite inventive et poétique, la maison -de Wagner- qui s’ouvre comme une gigantesque maison de poupée ou une boîte de Pandore est magnifique. Les tableaux se succèdent, tous réussis: l’arrivée des anges, la maison de la sorcière… Finalement un conte de fée… mais bien pour adultes!
Distribution sans difficulté, Silvia de La Muella -Hänsel- et Vannina Santoni -Gretel- campent les deux héros avec efficacité. Jean-Philippe Lafont est un père truculent, festif et réussit à donner à ce rôle une réelle présence. Mais c’est bien la sorcière de Jeannette Fischer qui surpasse tous les protagonistes tant par sa présence scénique que par son implication vocale. Les autres rôles tout comme la Maîtrise réalisent un sans faute.
Il faut enfin souligner la direction superlative de Claus Peter Flor qui électrise les troupes capitoliennes: de la très belle ouvrage.
Et si cette production était un magnifique cadeau de Noël!
Marc Laborde
Publié le 09/01/2014 à 14:33, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.