Préludes d’Alexandre Scriabine
Javier Negrín
Javier Negrín, piano; Alexandre Scriabine: Préludes opus 11, 13, 15, 16 et 17; The travel Préludes; CD Odradek
Dans cette compilation des préludes de voyage (the travel préludes opus 11, 13, 15, 16 et 17) le pianiste espagnol Javier Negrín rend un bel hommage au génie d’Alexandre Scriabine. Chaque prélude est la peinture d’un site, d’une impression, d’une émotion. L’enchaînement de ces pages ressemble à un album photo, souvenir de voyage. Ce que restitue magistralement l’interprète qui, selon le caractère du prélude, change de ton avec maestria. Le bouillonnant 14e prélude de l’opus 11, inspiré par un torrent en Suisse et encadré par deux pages plus calmes en est la parfaite illustration. Lyrisme, touche impressionniste (3e prélude de l’opus 17), virtuosité, drame, légèreté, rêverie, sensibilité, réserve, exubérance, sérennité, profondeur: toute une gamme de sentiments magistralement évoqués ici grâce à un toucher multicolore et une lecture aussi perspicace que percutante. Modeste, le pianiste n’ose pas toujours toute la démesure propre au compositeur. Néanmoins l’opus 11 par sa richesse et par la qualité du jeu retiendra toute notre attention nous offrant un voyage musical inoubliable.
Anne Grafteaux-Geli
Dans cette compilation des préludes de voyage (the travel préludes opus 11, 13, 15, 16 et 17) le pianiste espagnol Javier Negrín rend un bel hommage au génie d’Alexandre Scriabine. Chaque prélude est la peinture d’un site, d’une impression, d’une émotion. L’enchaînement de ces pages ressemble à un album photo, souvenir de voyage. Ce que restitue magistralement l’interprète qui, selon le caractère du prélude, change de ton avec maestria. Le bouillonnant 14e prélude de l’opus 11, inspiré par un torrent en Suisse et encadré par deux pages plus calmes en est la parfaite illustration. Lyrisme, touche impressionniste (3e prélude de l’opus 17), virtuosité, drame, légèreté, rêverie, sensibilité, réserve, exubérance, sérennité, profondeur: toute une gamme de sentiments magistralement évoqués ici grâce à un toucher multicolore et une lecture aussi perspicace que percutante. Modeste, le pianiste n’ose pas toujours toute la démesure propre au compositeur. Néanmoins l’opus 11 par sa richesse et par la qualité du jeu retiendra toute notre attention nous offrant un voyage musical inoubliable.
Anne Grafteaux-Geli
Publié le 02/08/2015 à 21:48, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.