Albert Markov
Jean-Luc Richardoz et Patricia Reibaud
Albert Markov; Œuvres pour violon; Jean-Luc Richardoz et Patricia Reibaud; CD Azur Classical; Durée 58‘; 1e enregistrement mondial
C’est à l’occasion du 80e anniversaire du compositeur, représentant de l’école russe de violon, que cet album lui a été offert. L’hommage, comme certains mélanges universitaires, réunit certaines de ses œuvres pour violon et deux violons. S’inspirant de compositeurs célèbres, Markov propose des variations à partir des Caprices de Paganini, un Postlude d’après le Concerto en mi majeur de Jean-Sébastien Bach, une Traümerei (Rêverie) tirée de la pièce du même nom des Scènes d’enfant de Schumann et enfin une Leyenda à partir de la suite espagnole pour piano, Asturias, d’Albeniz. S’y ajoute la Taïwanaise Improvisation, qui se compose de variations sur un thème populaire chinois. Plus personnelles sont les deux sonates pour violon seul et celle pour deux violons, toutes trois expressives et brillantes.
Au total, un ensemble qui n’est pas dépourvu d’intérêt servi par deux interprètes de grande qualité. Pourtant un bémol, pour faire un jeu de mot facile, on reste dans un «À la manière de… », cela manque quelque peu de souffle!
Danielle Anex-Cabanis
C’est à l’occasion du 80e anniversaire du compositeur, représentant de l’école russe de violon, que cet album lui a été offert. L’hommage, comme certains mélanges universitaires, réunit certaines de ses œuvres pour violon et deux violons. S’inspirant de compositeurs célèbres, Markov propose des variations à partir des Caprices de Paganini, un Postlude d’après le Concerto en mi majeur de Jean-Sébastien Bach, une Traümerei (Rêverie) tirée de la pièce du même nom des Scènes d’enfant de Schumann et enfin une Leyenda à partir de la suite espagnole pour piano, Asturias, d’Albeniz. S’y ajoute la Taïwanaise Improvisation, qui se compose de variations sur un thème populaire chinois. Plus personnelles sont les deux sonates pour violon seul et celle pour deux violons, toutes trois expressives et brillantes.
Au total, un ensemble qui n’est pas dépourvu d’intérêt servi par deux interprètes de grande qualité. Pourtant un bémol, pour faire un jeu de mot facile, on reste dans un «À la manière de… », cela manque quelque peu de souffle!
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 06/07/2015 à 21:00, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.