Théâtre du Capitole
> 19 juin
Turandot trahie
Photos par Patrice Nin
La production de Turandot dans la mise en scène de Calixto Bieito était annoncée comme un évènement sulfureux. Il s’agit plutôt d’un non évènement! De la partition de Puccini, visiblement inconnue de lui, tout du moins sa poésie et son fantastique, il ne garde rien. Nous avions déjà dû subir Un bal masqué insupportable au Liceo, sa Turandot est du même tonneau… Le meilleur que nous pouvons lui conseiller est de lire Carlo Gozzi! Restent la musique et les voix!
Les voix justement sont belles. C’est Luca Lombardo qui est Altoum, rôle pour une fois bien distribué et fort élégamment interprété malgré la situation scénique! La Liu d’Eri Nakamura est toute de poésie et de douleur. Alfred Kim est un Calaf de haut vol, vocalité de force, aigus rayonnants… Reste la Turandot d’Elisabete Matos aussi peu convaincante ici que dans Isolde. Faire des sons, n’est pas chanter!
Les chœurs sont sublimes de rigueur et de précision. Stefan Solyom dirige les troupes du Capitole avec fougue et puissance, magnifique, nous en oublions même la mise en scène…
Marc Laborde
Les voix justement sont belles. C’est Luca Lombardo qui est Altoum, rôle pour une fois bien distribué et fort élégamment interprété malgré la situation scénique! La Liu d’Eri Nakamura est toute de poésie et de douleur. Alfred Kim est un Calaf de haut vol, vocalité de force, aigus rayonnants… Reste la Turandot d’Elisabete Matos aussi peu convaincante ici que dans Isolde. Faire des sons, n’est pas chanter!
Les chœurs sont sublimes de rigueur et de précision. Stefan Solyom dirige les troupes du Capitole avec fougue et puissance, magnifique, nous en oublions même la mise en scène…
Marc Laborde
Publié le 23/06/2015 à 21:43, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.