Halle aux grains
> 28 avril
Nelson Freire
Photo par Anna Oswaldo Cruz
Nelson Freire arrive, presque fragile, s’assied avec précaution et sous ses doigts sensibles Jean-Sébastien Bach est magnifiquement restitué dans quatre transcriptions, d’abord par Siloti, le «Prélude en sol mineur pour orgue, BWV 535», puis par Busoni «Ich ruf zu Dir, Herr Jesu Christ, BWV639» et «Komm, Gott Schöpfer, heiliger Geist, BWV667» et enfin par Myra Hess, «Jesus que ma joie demeure». Le pianiste a un jeu vraiment inspiré et en même temps il y a une sorte de relecture de l’œuvre du Kantor qui la rend encore plus universelle et intemporelle. Il poursuit avec la «Sonate n°31, en la bémol majeur, opus 110» de Beethoven, qui a pour partie trouvé son inspiration chez Bach qu’il admirait infiniment.
Dans la seconde partie du concert, Nelson Freire propose de Prokofiev les «8 Visions, opus 22», puis la somptueuse «Sonate n°3, en si mineur, opus 58» de Chopin.
Le public, subjugué applaudit avec enthousiasme et avec une douceur et une sensibilité renouvelée Nelson Freire offre trois bis. D’abord de Robert Schumann, la «Romance en fa dièse majeur, op. 28», puis de Frédéric Chopin, la «Mazurka en si mineur» et enfin de Johannes Brahms, «l’Intermezzo en La majeur, op. 118, n°2».
Ce récital fonctionne comme un parcours initiatique du début du XVIIIe à l’aube du XXe siècle. Le temps s’est arrêté pendant quelque deux heures sublimes. Parfois, avec Nelson Freire, on craint l’annulation, on ne sait son programme que très tard. Ce soir, tout était parfait!
Danielle Anex Cabanis
Dans la seconde partie du concert, Nelson Freire propose de Prokofiev les «8 Visions, opus 22», puis la somptueuse «Sonate n°3, en si mineur, opus 58» de Chopin.
Le public, subjugué applaudit avec enthousiasme et avec une douceur et une sensibilité renouvelée Nelson Freire offre trois bis. D’abord de Robert Schumann, la «Romance en fa dièse majeur, op. 28», puis de Frédéric Chopin, la «Mazurka en si mineur» et enfin de Johannes Brahms, «l’Intermezzo en La majeur, op. 118, n°2».
Ce récital fonctionne comme un parcours initiatique du début du XVIIIe à l’aube du XXe siècle. Le temps s’est arrêté pendant quelque deux heures sublimes. Parfois, avec Nelson Freire, on craint l’annulation, on ne sait son programme que très tard. Ce soir, tout était parfait!
Danielle Anex Cabanis
Publié le 10/05/2015 à 08:03, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.