Shades and contrasts
Christina Sandsengen
Christina Sandsengen, guitare; Shades and contrasts; CD Odradek
Sous le titre évocateur “Shades and contrasts”, la guitariste norvégienne Christina Sandsengen nous propose un tour du monde musical très coloré. Elle revisite des partitions célèbres comme Lagrima de Francisco Tarrega, la Romance reprise dans le film Jeux interdits, la “Catedral” d’Agustin Barrios Mangore ou des adaptations de pièces d’Isaac Albeñiz (Asturias et Mallorca) un Albeñiz ici quelque peu terne. Mais le disque réserve quelques surprises avec des oeuvres moins connues: “Late at night” de Sven Lundestad ou encore l’Andante et rondo de Dionisio Aguado. Retenons particulièrement sa version très inspirée de “Koyunbaba” de Carlo Domeniconi. Mystérieuse avec ses différentes facettes et une large palette de couleurs, cette lecture éloquente, émotionnellement intense nous captive. La jeune guitariste nous livre également une magistrale version de la Catedral d’Agustin Barrios Mangore, avec un andante religioso très incisif et sa touche sud-américaine. Son interprétation
“d’Agua et vinho” d’Egberto Gismonti conclue avec bonheur cet enregistrement prometteur.
Anne Géli
Sous le titre évocateur “Shades and contrasts”, la guitariste norvégienne Christina Sandsengen nous propose un tour du monde musical très coloré. Elle revisite des partitions célèbres comme Lagrima de Francisco Tarrega, la Romance reprise dans le film Jeux interdits, la “Catedral” d’Agustin Barrios Mangore ou des adaptations de pièces d’Isaac Albeñiz (Asturias et Mallorca) un Albeñiz ici quelque peu terne. Mais le disque réserve quelques surprises avec des oeuvres moins connues: “Late at night” de Sven Lundestad ou encore l’Andante et rondo de Dionisio Aguado. Retenons particulièrement sa version très inspirée de “Koyunbaba” de Carlo Domeniconi. Mystérieuse avec ses différentes facettes et une large palette de couleurs, cette lecture éloquente, émotionnellement intense nous captive. La jeune guitariste nous livre également une magistrale version de la Catedral d’Agustin Barrios Mangore, avec un andante religioso très incisif et sa touche sud-américaine. Son interprétation
“d’Agua et vinho” d’Egberto Gismonti conclue avec bonheur cet enregistrement prometteur.
Anne Géli
Publié le 13/05/2015 à 07:43, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.