Diane Andersen
Schumann, Schubert, Beethoven
Diane Andersen, piano; Schumann: Arabesque op. 18 et Scènes d’enfant op. 15; Schubert: Klavierstücke D. 946; Beethoven: Bagatelles op. 126; CD Azur Classical 71‘ 41‘‘
Plus connue pour sa discographie d’œuvres contemporaines, dont elle a fréquemment été la dédicataire, Diane Andersen retourne aux sources primaires du classicisme pianistique. Les œuvres proposées constituent un très bel ensemble qui permet à l’interprète de montrer plusieurs facettes de son talent. Elle est particulièrement à l’aise dans les «Bagatelles», restituées avec finesse et subtilité. En revanche, si la pianiste met au service de Schubert et de Schumann une technique parfaite, on ne retrouve pas la sensibilité de Kempff ou Brendel dans les «Klavierstücke» ou de Clara Haskil dans sa version à mes yeux inégalées des «Scènes d’enfants». Bref un beau CD pour découvrir, mais sans doute pas pour compléter une série d’enregistrements plus convaincants.
Danielle Anex-Cabanis
Plus connue pour sa discographie d’œuvres contemporaines, dont elle a fréquemment été la dédicataire, Diane Andersen retourne aux sources primaires du classicisme pianistique. Les œuvres proposées constituent un très bel ensemble qui permet à l’interprète de montrer plusieurs facettes de son talent. Elle est particulièrement à l’aise dans les «Bagatelles», restituées avec finesse et subtilité. En revanche, si la pianiste met au service de Schubert et de Schumann une technique parfaite, on ne retrouve pas la sensibilité de Kempff ou Brendel dans les «Klavierstücke» ou de Clara Haskil dans sa version à mes yeux inégalées des «Scènes d’enfants». Bref un beau CD pour découvrir, mais sans doute pas pour compléter une série d’enregistrements plus convaincants.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 06/04/2015 à 21:38, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.