Concertos pour la main gauche
Britten, Korngold
Concertos pour la main gauche; Britten, Korngold; Stavy, Polivnick, Orchestre national de Lille; CD Hortus
Des concertos pour la main gauche, nous connaissons surtout celui de Ravel, mais c’est oublier un peu rapidement les deux partitions créées par Paul Wittgenstein et commandées par celui-ci à Britten et Korngold. Dans son excellente collection «Les musiciens et la Grande Guerre», Hortus nous invite à découvrir ces deux chefs d’œuvre interprétés par le pianiste Nicolas Stavy et le National de Lille placé sous la baguette rigoureuse de Paul Polivnick.
Le concerto de Britten est une suite de treize variations qui sont chacune autant de climats différents. La sixième variation «Chant» nous fait découvrir un piano mystérieux et magique. La huitième n’est pas dénuée d’un humour grinçant alors que la neuvième s’impose par sa brillante orchestration.
La partition de Korngold, d’un modernisme tout viennois, est d’une belle écriture tout à tour triomphale ou plus intériorisée. Une rapide succession de brefs mouvements qui s’enchainent donne à l’œuvre l’occasion de briller de mille atmosphères.
Impressionnant dans des codas virtuoses, Nicolas Stavy impose ces partitions sensibles et sensuelles avec beaucoup d’élégance. Le National de Lille l’accompagne avec fougue et distinction.
Un enregistrement vraiment superbe!
Marc Laborde
Des concertos pour la main gauche, nous connaissons surtout celui de Ravel, mais c’est oublier un peu rapidement les deux partitions créées par Paul Wittgenstein et commandées par celui-ci à Britten et Korngold. Dans son excellente collection «Les musiciens et la Grande Guerre», Hortus nous invite à découvrir ces deux chefs d’œuvre interprétés par le pianiste Nicolas Stavy et le National de Lille placé sous la baguette rigoureuse de Paul Polivnick.
Le concerto de Britten est une suite de treize variations qui sont chacune autant de climats différents. La sixième variation «Chant» nous fait découvrir un piano mystérieux et magique. La huitième n’est pas dénuée d’un humour grinçant alors que la neuvième s’impose par sa brillante orchestration.
La partition de Korngold, d’un modernisme tout viennois, est d’une belle écriture tout à tour triomphale ou plus intériorisée. Une rapide succession de brefs mouvements qui s’enchainent donne à l’œuvre l’occasion de briller de mille atmosphères.
Impressionnant dans des codas virtuoses, Nicolas Stavy impose ces partitions sensibles et sensuelles avec beaucoup d’élégance. Le National de Lille l’accompagne avec fougue et distinction.
Un enregistrement vraiment superbe!
Marc Laborde
Publié le 01/04/2015 à 23:29, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.