Orangerie de Rochemontès
> 23 novembre
Concert Spécial Noël
Photos Céline Lamodi
François Castang, récitant
Jérémie Honnoré, piano
«Ma mère l’Oye» texte et musique de Maurice Ravel; «Blanche, la chèvre de Monsieur Seguin» texte d’Alphonse Daudet et musique de Lionel Ginoux; «L’histoire de Babar, le petit éléphant» texte de Jean de Brunhoff et musique de Francis Poulenc.
Prévu pour les enfants, ce concert en a accueilli beaucoup, placés nombreux sur les premiers rangs afin de ne rien manquer du spectacle imaginé pour eux autour de contes célèbres dits et mis en musique au piano. Le récit est plein de vie, François Castang a la voix chaude, un rythme agréable et il sait mobiliser les attentions. Son complice au clavier, Jérémie Honnoré, fait pleinement apprécier la musique bien connue de Ravel et Poulenc, pleine de subtilité et de finesse, tout comme il fait découvrir la musique tout exprès commandée pour accompagner la chèvre de Monsieur Seguin. Le récital est divisé en deux parties, ce qui permet aux participants grands et petits de déguster les excellentes pâtisseries de «Maman les p’tits gâteaux» avec un verre de jus de pomme de «La Faugade».
L’idée d’un spectacle dédié aux enfants est excellente, peut-être eût-il fallu, pour plus d’efficacité qu’on la pense pour des enfants en chair et en os plus que pour une idée d’enfants tirés de la comtesse de Ségur, version «les petites filles modèles»! Près de deux heures en ne faisant appel qu’à l’attention auditive, c’est très long et Babar en a pâti, en terme de qualités d’audition… Sages pourtant pour la plupart, les enfants se tortillaient sur leurs chaises, ne se concentrant plus guère sur les heurs et malheurs du futur roi des éléphants. Le goûter très raffiné l’était peut-être trop, car si, dans une fête familiale, les petits peuvent se régaler de pâtisseries originales, dans une manifestation collective, quelque chose de plus simple, peut-être plus consistant leur plaît mieux, à entendre les réflexions des enfants dont les grand-mères et mères n’avaient pas prévu juste avant la représentation ou pour la pause un complément plus classique. On n’était pas loin du «quand est-ce qu’on mange?» d’Averell Dalton dans Lucky Luke.
Ce n’est là qu’une petite réserve par rapport à une initiative pour l’essentiel parfaitement réussie. Je ne doute pas que devenus grands certains reviendront de leur propre chef à Rochemontès où planera un délicieux parfum de petits gâteaux au chocolat, version particulière de la célèbre madeleine…
Danielle Anex-Cabanis
Jérémie Honnoré, piano
«Ma mère l’Oye» texte et musique de Maurice Ravel; «Blanche, la chèvre de Monsieur Seguin» texte d’Alphonse Daudet et musique de Lionel Ginoux; «L’histoire de Babar, le petit éléphant» texte de Jean de Brunhoff et musique de Francis Poulenc.
Prévu pour les enfants, ce concert en a accueilli beaucoup, placés nombreux sur les premiers rangs afin de ne rien manquer du spectacle imaginé pour eux autour de contes célèbres dits et mis en musique au piano. Le récit est plein de vie, François Castang a la voix chaude, un rythme agréable et il sait mobiliser les attentions. Son complice au clavier, Jérémie Honnoré, fait pleinement apprécier la musique bien connue de Ravel et Poulenc, pleine de subtilité et de finesse, tout comme il fait découvrir la musique tout exprès commandée pour accompagner la chèvre de Monsieur Seguin. Le récital est divisé en deux parties, ce qui permet aux participants grands et petits de déguster les excellentes pâtisseries de «Maman les p’tits gâteaux» avec un verre de jus de pomme de «La Faugade».
L’idée d’un spectacle dédié aux enfants est excellente, peut-être eût-il fallu, pour plus d’efficacité qu’on la pense pour des enfants en chair et en os plus que pour une idée d’enfants tirés de la comtesse de Ségur, version «les petites filles modèles»! Près de deux heures en ne faisant appel qu’à l’attention auditive, c’est très long et Babar en a pâti, en terme de qualités d’audition… Sages pourtant pour la plupart, les enfants se tortillaient sur leurs chaises, ne se concentrant plus guère sur les heurs et malheurs du futur roi des éléphants. Le goûter très raffiné l’était peut-être trop, car si, dans une fête familiale, les petits peuvent se régaler de pâtisseries originales, dans une manifestation collective, quelque chose de plus simple, peut-être plus consistant leur plaît mieux, à entendre les réflexions des enfants dont les grand-mères et mères n’avaient pas prévu juste avant la représentation ou pour la pause un complément plus classique. On n’était pas loin du «quand est-ce qu’on mange?» d’Averell Dalton dans Lucky Luke.
Ce n’est là qu’une petite réserve par rapport à une initiative pour l’essentiel parfaitement réussie. Je ne doute pas que devenus grands certains reviendront de leur propre chef à Rochemontès où planera un délicieux parfum de petits gâteaux au chocolat, version particulière de la célèbre madeleine…
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 03/12/2014 à 07:43, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.