Théâtre du Capitole
> 16 mai
Les deux Foscari
Photos Patrice Nin
Voilà une excellente initiative que celle de présenter cet opéra de jeunesse de Verdi totalement inconnu ou quasiment. Encore dans la tradition belcantiste, les malheurs des Foscari donnent au jeune Verdi l’occasion d’écrire une partition sur la solitude du pouvoir et sur la difficulté de gouverner en restant impartial.
Disons le sans détour cette production est la meilleure de cette saison. Stefano Vizioli signe une mise en scène intelligente. Une gigantesque tête de doge domine tout l’espace, elle sera tour à tour: salle du trône, prison, appartement et même place publique! Dans la seconde partie, le lion de la Sérénissime tel un Janus devient la figure d’un doge brisé s’enfonçant dans la lagune. Belle vision et réflexion sur le pouvoir qui tranche avec des mise en espace bric à brac et clinquantes!
Belle et homogène distribution dominée par le doge de Sébastian Catana aussi imposant scéniquement que vocalement. Son fils, Aquiles Machado a la vaillance des premiers ténors verdiens. Tamara Wilson s’impose par le dramatisme de son jeu et sort vainqueur d’un rôle écrasant.
Soulignons encore l’excellence des chœurs et de l’orchestre dirigé par un Gianluigi Gelmetti très impliqué.
Vraiment un excellent spectacle d’opéra.
Marc laborde
Disons le sans détour cette production est la meilleure de cette saison. Stefano Vizioli signe une mise en scène intelligente. Une gigantesque tête de doge domine tout l’espace, elle sera tour à tour: salle du trône, prison, appartement et même place publique! Dans la seconde partie, le lion de la Sérénissime tel un Janus devient la figure d’un doge brisé s’enfonçant dans la lagune. Belle vision et réflexion sur le pouvoir qui tranche avec des mise en espace bric à brac et clinquantes!
Belle et homogène distribution dominée par le doge de Sébastian Catana aussi imposant scéniquement que vocalement. Son fils, Aquiles Machado a la vaillance des premiers ténors verdiens. Tamara Wilson s’impose par le dramatisme de son jeu et sort vainqueur d’un rôle écrasant.
Soulignons encore l’excellence des chœurs et de l’orchestre dirigé par un Gianluigi Gelmetti très impliqué.
Vraiment un excellent spectacle d’opéra.
Marc laborde
Publié le 20/05/2014 à 00:38, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.