Église de l’Union
> 17 mai
L’âme du Grégorien
Le chant grégorien est incontestablement la quintessence de la liturgie romaine. Cette musique sacrée aussi belle qu’émouvante invite à la méditation, mais bien plus que cela, elle est déjà mise en scène du sacré. Clarisse Chantelot qui dirige l’école de chant grégorien de l’Institut des Arts et Musiques Sacrés l’explique fort bien. Telle vocalise, telle tenue de note vient renforcer le propos de l’écriture et devient de ce fait démonstrative.
Nos chanteurs amateurs ne déméritent pas bien au contraire, même si les voix féminines accusent quelques faiblesses. En choisissant de mettre en espace cette musique: entrée et sortie en procession et en chantant à l’image des moines du IXème siècle qui ouvraient les grandes liturgies et en utilisant la spatialisation, Clarisse Chantelot anime ces partitions que l’on pourrait croire à tort austères.
Le programme calqué sur l’année liturgique recèle quelques trésors comme ce Gloria ambrosien tout de joie retenue ou cet Offertoire «Deus meus» plus ornementé, ou encore cet «Ego sum pastor bonus» d’une réelle allégresse.
Faire revivre le chant grégorien, voilà une heureuse initiative qui mérite d’être soulignée et encouragée.
Marc Laborde
Nos chanteurs amateurs ne déméritent pas bien au contraire, même si les voix féminines accusent quelques faiblesses. En choisissant de mettre en espace cette musique: entrée et sortie en procession et en chantant à l’image des moines du IXème siècle qui ouvraient les grandes liturgies et en utilisant la spatialisation, Clarisse Chantelot anime ces partitions que l’on pourrait croire à tort austères.
Le programme calqué sur l’année liturgique recèle quelques trésors comme ce Gloria ambrosien tout de joie retenue ou cet Offertoire «Deus meus» plus ornementé, ou encore cet «Ego sum pastor bonus» d’une réelle allégresse.
Faire revivre le chant grégorien, voilà une heureuse initiative qui mérite d’être soulignée et encouragée.
Marc Laborde
Publié le 18/05/2014 à 21:49, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.