Halle aux grains
> 28 février
Le château de Barbe-bleue
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photos David Jugniot
Josep Pons, direction
Sara Fulgoni, mezzo-soprano
Robert Bork, baryton-basse
Unique opéra de Béla Bartok composé en 1911 sur un livret de Béla Balazs, Le Château de Barbe-Bleue condense une unité d’action en un acte et deux personnages: le duc Barbe-Bleue et son épouse Judith. Donné ce soir dans sa version concert, c’est en fait un immense poème symphonique pour deux voix solistes et grand orchestre introduit par un prologue récité (en français pour l’occasion) par un barde fictif.
Josep Pons à la tête d’un Orchestre National du Capitole de Toulouse des grands soirs décrit avec beaucoup de minutie un drame passionné qui regorge de couleurs vives et d’incantations mystérieuses. Chaque pupitre vibre ici d’une intensité rare.
Robert Bork dans le rôle du duc Barbe-Bleue, aussi violent que désespéré, transpire autant la cruauté que la chaleur humaine et de sa voix à la puissance écrasante révèle sa profonde nature morbide.
Sara Fulgoni incarne une Judith d’un tempérament vif-argent dont la détermination s’étiole peu à peu mais dont le chant garde sans cesse cette tension psychologique qui est un ressort de l’œuvre.
Drame de la tentation et de la souffrance, cet opéra prend ce soir une dimension universelle qui ne peut que toucher le public au plus profond de son être.
En apéritif, quelques Danses slaves d’Anton Dvorak lui firent juste dresser l’oreille…
Jean-Félix Marquette
Sara Fulgoni, mezzo-soprano
Robert Bork, baryton-basse
Unique opéra de Béla Bartok composé en 1911 sur un livret de Béla Balazs, Le Château de Barbe-Bleue condense une unité d’action en un acte et deux personnages: le duc Barbe-Bleue et son épouse Judith. Donné ce soir dans sa version concert, c’est en fait un immense poème symphonique pour deux voix solistes et grand orchestre introduit par un prologue récité (en français pour l’occasion) par un barde fictif.
Josep Pons à la tête d’un Orchestre National du Capitole de Toulouse des grands soirs décrit avec beaucoup de minutie un drame passionné qui regorge de couleurs vives et d’incantations mystérieuses. Chaque pupitre vibre ici d’une intensité rare.
Robert Bork dans le rôle du duc Barbe-Bleue, aussi violent que désespéré, transpire autant la cruauté que la chaleur humaine et de sa voix à la puissance écrasante révèle sa profonde nature morbide.
Sara Fulgoni incarne une Judith d’un tempérament vif-argent dont la détermination s’étiole peu à peu mais dont le chant garde sans cesse cette tension psychologique qui est un ressort de l’œuvre.
Drame de la tentation et de la souffrance, cet opéra prend ce soir une dimension universelle qui ne peut que toucher le public au plus profond de son être.
En apéritif, quelques Danses slaves d’Anton Dvorak lui firent juste dresser l’oreille…
Jean-Félix Marquette
Publié le 17/04/2014 à 13:50, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.