12 fantaisies
Georg Philipp Telemann
Héloïse Gaillard, flûtes à bec
Composées sans doute entre 1727 et 1728, les douze Fantaisies sont dans la ligne que Bach lui-même affectionnait des œuvres pour un instrument seul, ce qui donne un registre en même temps qu’on laisse à l’interprète un certain choix. Heloïse Gaillard qui a déjà donné de nombreuses preuves de son talent opte pour quatre modèles de flûte, la sopranino, la soprano, l’alto et la flûte ténor, «de façon à caractériser et traduire par les qualités sonores et techniques de ces instruments toute la gamme des émotions suggérée par Telemann». C’est là une vaste ambition. Une première écoute conduirait à penser sauf à être un spécialiste averti des différentes flûtes que le résultat n’est pas atteint et que finalement c’est techniquement intéressant, mais moins convaincant sur le plan émotionnel. Mais une deuxième écoute conduit à réviser ce premier constat, car la flûtiste sait absolument particulariser chacun des instruments qu’elle choisit accordant bien les caractéristiques propres à chacun des modèles à l’œuvre pour laquelle elle l’a retenu et cela devient un véritable plaisir sensible d’écouter son jeu subtil qu’elle met fort bien au service de la créativité de Telemann qui devait aimer jouer avec les différents registres sonores, tout en laissant à l’interprète une réelle liberté.
Danielle Anex Cabanis
CD agOgique 58’39’’
Composées sans doute entre 1727 et 1728, les douze Fantaisies sont dans la ligne que Bach lui-même affectionnait des œuvres pour un instrument seul, ce qui donne un registre en même temps qu’on laisse à l’interprète un certain choix. Heloïse Gaillard qui a déjà donné de nombreuses preuves de son talent opte pour quatre modèles de flûte, la sopranino, la soprano, l’alto et la flûte ténor, «de façon à caractériser et traduire par les qualités sonores et techniques de ces instruments toute la gamme des émotions suggérée par Telemann». C’est là une vaste ambition. Une première écoute conduirait à penser sauf à être un spécialiste averti des différentes flûtes que le résultat n’est pas atteint et que finalement c’est techniquement intéressant, mais moins convaincant sur le plan émotionnel. Mais une deuxième écoute conduit à réviser ce premier constat, car la flûtiste sait absolument particulariser chacun des instruments qu’elle choisit accordant bien les caractéristiques propres à chacun des modèles à l’œuvre pour laquelle elle l’a retenu et cela devient un véritable plaisir sensible d’écouter son jeu subtil qu’elle met fort bien au service de la créativité de Telemann qui devait aimer jouer avec les différents registres sonores, tout en laissant à l’interprète une réelle liberté.
Danielle Anex Cabanis
CD agOgique 58’39’’
Publié le 24/10/2013 à 14:54, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.