G-F HAENDEL
Théâtre intime
Son d’Egito
Non posso dir di piu
Sonates pour flûte à bec et continuo
Les Lunes du Cousin Jacques
Les œuvres rassemblées par Les Lunes… illustrent bien la capacité de Haendel d’utiliser sous diverses formes ses trouvailles de composition, faisant de lui un compositeur d’autant plus complet que tel mouvement de sonate se retrouve dans un de ses nombreux opéras ou même, des airs conçus pour l’opéra, peuvent, alors qu’ils n’ont finalement pas été retenus, être recyclés dans la musique instrumentale. Les sonates pour flûte et continuo démontrent aussi la capacité de Haendel d’utiliser des moules différents, car il prévoit ici trois mouvements, là sept, en clair on est tantôt proche de la structure d’un concerto tantôt dans le style de la suite, formes qu’il affectionnait aussi.
Haendel était un Européen, car Allemand, il était allé se former en Italie, avant de s’installer à Londres et il n’hésite pas à combiner les genres, ainsi sa sonate en si bémol est fortement inspirée par la «belle danse» française, tandis que son troisième mouvement n’est pas autre chose qu’une grande gigue à l’italienne! Le compositeur fait preuve d’une grande inventivité que l’on retrouve avec bonheur dans les trois pièces vocales où la soprano Aurore Boucher fait merveille. Sa voix très suave roule, brille, cascade de manière charmante. Elle dit, vit, chante ses textes, dont chaque sont est littéralement ciselé.
Le petit groupe de musiciens a réussi la prouesse d’un jeu très fusionnel, qui repose sur une complicité de tous les instants. Qu’ils chantent ou qu’ils jouent, ils sont producteurs de sons qui conduisent l’auditeur à un réel bien-être sensoriel. C’est parfaitement beau. Vivement leur prochain CD.
Danielle Anex-Cabanis
1 CD Ed. Hortus 59’18’’
Son d’Egito
Non posso dir di piu
Sonates pour flûte à bec et continuo
Les Lunes du Cousin Jacques
Les œuvres rassemblées par Les Lunes… illustrent bien la capacité de Haendel d’utiliser sous diverses formes ses trouvailles de composition, faisant de lui un compositeur d’autant plus complet que tel mouvement de sonate se retrouve dans un de ses nombreux opéras ou même, des airs conçus pour l’opéra, peuvent, alors qu’ils n’ont finalement pas été retenus, être recyclés dans la musique instrumentale. Les sonates pour flûte et continuo démontrent aussi la capacité de Haendel d’utiliser des moules différents, car il prévoit ici trois mouvements, là sept, en clair on est tantôt proche de la structure d’un concerto tantôt dans le style de la suite, formes qu’il affectionnait aussi.
Haendel était un Européen, car Allemand, il était allé se former en Italie, avant de s’installer à Londres et il n’hésite pas à combiner les genres, ainsi sa sonate en si bémol est fortement inspirée par la «belle danse» française, tandis que son troisième mouvement n’est pas autre chose qu’une grande gigue à l’italienne! Le compositeur fait preuve d’une grande inventivité que l’on retrouve avec bonheur dans les trois pièces vocales où la soprano Aurore Boucher fait merveille. Sa voix très suave roule, brille, cascade de manière charmante. Elle dit, vit, chante ses textes, dont chaque sont est littéralement ciselé.
Le petit groupe de musiciens a réussi la prouesse d’un jeu très fusionnel, qui repose sur une complicité de tous les instants. Qu’ils chantent ou qu’ils jouent, ils sont producteurs de sons qui conduisent l’auditeur à un réel bien-être sensoriel. C’est parfaitement beau. Vivement leur prochain CD.
Danielle Anex-Cabanis
1 CD Ed. Hortus 59’18’’
Publié le 15/05/2013 à 09:21, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.