6 Concertos pour flûte
Antonio Vivaldi
par Hugo Reyne et la Symphonie du Marais
Interprétant les 6 concertos sur des instruments anciens, Hugo Reyne offre ici un programme d’une grande richesse. Il s’est littéralement approprié chacune des partitions, devenues en quelque sorte une partie de lui-même qui vit, qui vibre avec lui. Il en explique d’ailleurs l’approche par coup de cœur et on le sent totalement habité par la musique qu’il joue tout en dirigeant la symphonie du Marais, qui fournit une prestation en tous points remarquable et cela d’autant plus que les œuvres pour flûte du prêtre roux sont parfois d’inégale valeur.
Chacun des instrumentistes sert le soliste, soutenu, jamais étouffé, dans une relation faite d’harmonie et de contrôle de soi dans les deux sens. Le grand répertoire du XVIIIè siècle devrait permettre au groupe et à leur chef et soliste d’avoir d’autres occasions de prouver leur talent. On peut peut-être, pro forma, regretter un tempo un peu rapide qui ne s’impose pas, mais ce n’est là que péché véniel, car en fin de compte l’heure passée en leur compagnie s’est révélée délicieuse.
Danielle Anex-Cabanis
Musiques à la Chabotterie, 60 ‘
Interprétant les 6 concertos sur des instruments anciens, Hugo Reyne offre ici un programme d’une grande richesse. Il s’est littéralement approprié chacune des partitions, devenues en quelque sorte une partie de lui-même qui vit, qui vibre avec lui. Il en explique d’ailleurs l’approche par coup de cœur et on le sent totalement habité par la musique qu’il joue tout en dirigeant la symphonie du Marais, qui fournit une prestation en tous points remarquable et cela d’autant plus que les œuvres pour flûte du prêtre roux sont parfois d’inégale valeur.
Chacun des instrumentistes sert le soliste, soutenu, jamais étouffé, dans une relation faite d’harmonie et de contrôle de soi dans les deux sens. Le grand répertoire du XVIIIè siècle devrait permettre au groupe et à leur chef et soliste d’avoir d’autres occasions de prouver leur talent. On peut peut-être, pro forma, regretter un tempo un peu rapide qui ne s’impose pas, mais ce n’est là que péché véniel, car en fin de compte l’heure passée en leur compagnie s’est révélée délicieuse.
Danielle Anex-Cabanis
Musiques à la Chabotterie, 60 ‘
Publié le 25/03/2013 à 11:42, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.