La Lyre de l’âme, œuvre pour orgue et motets pour chœur et orgue
Marie-Joseph-Alexandre DEODAT DE SEVERAC
Olivier Vernet, à l’orgue de la Cathédrale de Monaco et de l’église Saint Laurent de Sausheim
Maîtrise de garçons de Colmar
L’intérêt de ce CD est de faire revivre une œuvre largement oubliée et de surcroît pour sa partie consacrée à l’orgue seul de le faire sur les orgues nouvellement inaugurées de la cathédrale de Monaco, tout juste restaurées et agrandies. Quant à la partie vocale, elle est l’occasion de découvrir et apprécier l’excellente Maîtrise des garçons de Colmar dirigée par Arlette Steyer. Quand on sait en outre la foi profonde du compositeur, on pense avoir tous les ingrédients d’une prestation remarquable. Or, l’auditeur reste sur sa faim, sauf à prendre pour une explication convaincante les propos de Pierre Guillot, le spécialiste de Déodat de Séverac, qui se plaît à insister sur le dépouillement, la réserve du compositeur par rapport à l’enflure, au demeurant légitimement fustigée, de nombre de ses contemporains aujourd’hui oubliés.
Globalement, malgré quelques beaux passages surtout dans les compositions pour orgue, en particulier dans la Suite en si mineur, quel que soit le talent de l’interprète, Olivier Vernet, le résultat manque un peu de relief et ne laisse pas d’impression bien forte.
Pour la connaissance de l’histoire de la musique, c’est une heureuse réalisation, mais cela ne va pas beaucoup plus loin.
Danielle Anex-Cabanis
1 CD Ligia, distribué par Harmonia Mundi
Maîtrise de garçons de Colmar
L’intérêt de ce CD est de faire revivre une œuvre largement oubliée et de surcroît pour sa partie consacrée à l’orgue seul de le faire sur les orgues nouvellement inaugurées de la cathédrale de Monaco, tout juste restaurées et agrandies. Quant à la partie vocale, elle est l’occasion de découvrir et apprécier l’excellente Maîtrise des garçons de Colmar dirigée par Arlette Steyer. Quand on sait en outre la foi profonde du compositeur, on pense avoir tous les ingrédients d’une prestation remarquable. Or, l’auditeur reste sur sa faim, sauf à prendre pour une explication convaincante les propos de Pierre Guillot, le spécialiste de Déodat de Séverac, qui se plaît à insister sur le dépouillement, la réserve du compositeur par rapport à l’enflure, au demeurant légitimement fustigée, de nombre de ses contemporains aujourd’hui oubliés.
Globalement, malgré quelques beaux passages surtout dans les compositions pour orgue, en particulier dans la Suite en si mineur, quel que soit le talent de l’interprète, Olivier Vernet, le résultat manque un peu de relief et ne laisse pas d’impression bien forte.
Pour la connaissance de l’histoire de la musique, c’est une heureuse réalisation, mais cela ne va pas beaucoup plus loin.
Danielle Anex-Cabanis
1 CD Ligia, distribué par Harmonia Mundi
Publié le 07/06/2012 à 08:40, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.