Symphonie n°6
Gustav Mahler
Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia
Chef d’orchestre: Antonio Pappano
A la tête de l’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, son directeur musical depuis 7 ans Antonio Pappano, dirigeait en janvier 2011 lors d’un concert à Rome la 6e symphonie de Gustav Mahler. Cette symphonie fleuve dite "tragique"est l’une des plus redoutables du répertoire mais aussi l’une des plus abouties dans la forme et dans le fond. L’enregistrer en concert relève du défi. Le chef italien conduit l’orchestre avec une telle maestria que l’on en oublierait presque et la densité de l’oeuvre et sa durée. D’oublier quelques menues imperfections liées au direct et d’admirer comment l’ensemble ranime magistralement les notes couchées sur le papier. Le chef sait galvaniser ses troupes pour maintenir la concentration des musiciens sur la longueur. Le 3e mouvement, andante moderato, révèle un lyrisme prodigieux. La palette des couleurs semble infinie et la subtilité du jeu, jamais lourd malgré l’épaisseur du tissu orchestral témoigne d’un travail remarquable. Une lecture limpide, éloquente et très inspirée.
Anne Grafteaux-Géli
1 CD EMI classics
Chef d’orchestre: Antonio Pappano
A la tête de l’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, son directeur musical depuis 7 ans Antonio Pappano, dirigeait en janvier 2011 lors d’un concert à Rome la 6e symphonie de Gustav Mahler. Cette symphonie fleuve dite "tragique"est l’une des plus redoutables du répertoire mais aussi l’une des plus abouties dans la forme et dans le fond. L’enregistrer en concert relève du défi. Le chef italien conduit l’orchestre avec une telle maestria que l’on en oublierait presque et la densité de l’oeuvre et sa durée. D’oublier quelques menues imperfections liées au direct et d’admirer comment l’ensemble ranime magistralement les notes couchées sur le papier. Le chef sait galvaniser ses troupes pour maintenir la concentration des musiciens sur la longueur. Le 3e mouvement, andante moderato, révèle un lyrisme prodigieux. La palette des couleurs semble infinie et la subtilité du jeu, jamais lourd malgré l’épaisseur du tissu orchestral témoigne d’un travail remarquable. Une lecture limpide, éloquente et très inspirée.
Anne Grafteaux-Géli
1 CD EMI classics
Publié le 26/03/2012 à 11:41, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.
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