Quatuors transcrits pour orchestre
Gustav Mahler
Ludwig van Bethoven, Quatuor no 11 en fa mineur, op 95
Franz Schubert, Quatuor no 14 en ré mineur (La jeune fille et la mort)
Orchestre de chambre de Lithuanie sous la direction de Modestas Pitrenas
Si les musiciens baltes ne sont guère connus du public français, ce très bel enregistrement des versions orchestrales dues à Mahler des quatuors de Beethoven et de Schubert devrait contribuer à compléter cette lacune. L’orchestration de Mahler est chatoyante à souhait et que ce soit pour le bref quatuor que Beethoven affirmait réserver plus à de vrais mélomanes qu’au grand public ou La jeune fille et la mort, l’interprétation des musiciens de Vilnius est très convaincante. Des cordes d’une extrême sensibilité, très homogènes, offrent une relecture intéressante de ces deux musts des deux compositeurs. Le chef a opté pour une direction sobre et rigoureuse qui évite le risque de «dissolution» quand on passe d’une version pour soliste à une version orchestrale. Les instruments chantent ensemble et font passer une véritable émotion et dans le quatuor de Schubert, elle est triple, c’est celle du poète, celle de Schubert et celle de Mahler qui constituent un tout qu’on ne lâche pas de la première à la dernière note.
Il ne reste plus qu’à espérer que ces excellents musiciens et leur chef seront invités en France pour qu’on ait le plaisir du live.
Danielle Anex-Cabanis
CD Perpetuum mobile
61’51’’
Franz Schubert, Quatuor no 14 en ré mineur (La jeune fille et la mort)
Orchestre de chambre de Lithuanie sous la direction de Modestas Pitrenas
Si les musiciens baltes ne sont guère connus du public français, ce très bel enregistrement des versions orchestrales dues à Mahler des quatuors de Beethoven et de Schubert devrait contribuer à compléter cette lacune. L’orchestration de Mahler est chatoyante à souhait et que ce soit pour le bref quatuor que Beethoven affirmait réserver plus à de vrais mélomanes qu’au grand public ou La jeune fille et la mort, l’interprétation des musiciens de Vilnius est très convaincante. Des cordes d’une extrême sensibilité, très homogènes, offrent une relecture intéressante de ces deux musts des deux compositeurs. Le chef a opté pour une direction sobre et rigoureuse qui évite le risque de «dissolution» quand on passe d’une version pour soliste à une version orchestrale. Les instruments chantent ensemble et font passer une véritable émotion et dans le quatuor de Schubert, elle est triple, c’est celle du poète, celle de Schubert et celle de Mahler qui constituent un tout qu’on ne lâche pas de la première à la dernière note.
Il ne reste plus qu’à espérer que ces excellents musiciens et leur chef seront invités en France pour qu’on ait le plaisir du live.
Danielle Anex-Cabanis
CD Perpetuum mobile
61’51’’
Publié le 23/01/2012 à 09:54, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.