Flute Sonatas
Johann Sebastian Bach
Diana Baroni – Dirk Boerner – Sarah van Cornewal
La sensualité de la flûte
Quelle bonheur que de retrouver une artiste que nous sommes nombreux à connaître dans le cadre de sa collaboration avec l’ensemble Café Zimmermann. Elle a ainsi collaboré à l’intégrale des albums des concerts à plusieurs instruments de Bach dont ils viennent d’achever l’enregistrement chez Alpha. Mais ici, c’est pour le label Mare Recordings, en compagnie de deux autres artistes – le claveciniste, Dirk Boerner et la flûtiste Sara van Cornewal – que nous la retrouvons, dans un programme qui nous montre combien le Cantor a favorisé l’épanouissement de la flûte en tant qu’instrument soliste. Les trois amis, complices depuis fort longtemps, nous font partager leur bonheur à interpréter ses œuvres déjà bien souvent enregistrées. Ici tout est grâce et virtuosité, convivialité et élégance.
Comme on nous l’explique dans le livret, c’est à l’aube du XVIIIe siècle que pour la première fois les flûtistes se voient offrir des pièces musicales qui leur sont exclusivement réservées alors que jusqu’alors ils étaient bien souvent cantonnés à la base continue et devaient adapter des œuvres destinées à d’autres instruments pour offrir des concerts. Cela nous le devons à des améliorations techniques et à des virtuoses compositeurs et instrumentistes souhaitant donner à leur instrument toute ses lettres de noblesse. La partita BWV 1013 et les trois sonates de Bach, BWV 1030, 1034 et 1039, montrent toutes les richesses que le Cantor su trouver, pour faire de la flûte traversière un instrument digne des rois.
Tout en douceur et en sensualité, Diana Baroni nous séduit par sa sensibilité. Aucune difficulté technique ne semble la brider, il n’est que de l’entendre dans l’Allemande de la Partita, le souffle est long, elle phrase avec subtilité un discours pour le moins séduisant. Ses dialogues avec le claveciniste Dirk Boerner et la flûtiste Sarah van Cornewal dans les sonates, nous touchent par leur complicité qui nous restitue cette ambiance si particulière des concerts entre amis du Café Zimmermann. Et s’il manque parfois un peu de fantaisie dans l’interprétation, tout particulièrement dans la Sonate BWV 1030, ce premier enregistrement séduit par ses qualités humaines, qui émanent d’une interprétation généreuse et rigoureuse. La prise de son suave et un livret très bien rédigé et riche par son contenu sont deux autres qualités de ce CD.
Monique Parmentier
Volume 1
1 CD m. a recording
Durée: 57’50’’
La sensualité de la flûte
Quelle bonheur que de retrouver une artiste que nous sommes nombreux à connaître dans le cadre de sa collaboration avec l’ensemble Café Zimmermann. Elle a ainsi collaboré à l’intégrale des albums des concerts à plusieurs instruments de Bach dont ils viennent d’achever l’enregistrement chez Alpha. Mais ici, c’est pour le label Mare Recordings, en compagnie de deux autres artistes – le claveciniste, Dirk Boerner et la flûtiste Sara van Cornewal – que nous la retrouvons, dans un programme qui nous montre combien le Cantor a favorisé l’épanouissement de la flûte en tant qu’instrument soliste. Les trois amis, complices depuis fort longtemps, nous font partager leur bonheur à interpréter ses œuvres déjà bien souvent enregistrées. Ici tout est grâce et virtuosité, convivialité et élégance.
Comme on nous l’explique dans le livret, c’est à l’aube du XVIIIe siècle que pour la première fois les flûtistes se voient offrir des pièces musicales qui leur sont exclusivement réservées alors que jusqu’alors ils étaient bien souvent cantonnés à la base continue et devaient adapter des œuvres destinées à d’autres instruments pour offrir des concerts. Cela nous le devons à des améliorations techniques et à des virtuoses compositeurs et instrumentistes souhaitant donner à leur instrument toute ses lettres de noblesse. La partita BWV 1013 et les trois sonates de Bach, BWV 1030, 1034 et 1039, montrent toutes les richesses que le Cantor su trouver, pour faire de la flûte traversière un instrument digne des rois.
Tout en douceur et en sensualité, Diana Baroni nous séduit par sa sensibilité. Aucune difficulté technique ne semble la brider, il n’est que de l’entendre dans l’Allemande de la Partita, le souffle est long, elle phrase avec subtilité un discours pour le moins séduisant. Ses dialogues avec le claveciniste Dirk Boerner et la flûtiste Sarah van Cornewal dans les sonates, nous touchent par leur complicité qui nous restitue cette ambiance si particulière des concerts entre amis du Café Zimmermann. Et s’il manque parfois un peu de fantaisie dans l’interprétation, tout particulièrement dans la Sonate BWV 1030, ce premier enregistrement séduit par ses qualités humaines, qui émanent d’une interprétation généreuse et rigoureuse. La prise de son suave et un livret très bien rédigé et riche par son contenu sont deux autres qualités de ce CD.
Monique Parmentier
Volume 1
1 CD m. a recording
Durée: 57’50’’
Publié le 18/01/2012 à 08:49, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.