Fioritura
Vivaldi
Julia Kogan, Chamber orchestra Kremlin, Misha Rachlevsky
Quel superbe symbole de l’universalité de la musique que ce CD qui réunit un chef d’origine russe qui vit aux USA, une cantatrice d’origine ukrainienne qui vit en France et un orchestre russe sur des airs profanes et religieux d’un Vénitien.
Julia Kogan, souvent Reine de la nuit ne craint pas le risque et affronte superbement des airs de haute voltige de Vivaldi, dont les nombreux opéras restent mal connus. Ce CD est pour partie l’occasion d’une découverte et d’un véritable enchantement. Julia Kogan a une voix très chaude et expressive qu’elle met au service d’extraits de Bajazet, notamment dans le suave Nasce rosa lusinghiera, ou encore tiré d’Arsilda regina di Ponte, le délicieux Ben conosco a poco a poco. On mentionnera encore le très subtil Gelosia, tu già rendi l’alma mia, tiré d’Ottone in Villa.
Elle aborde des airs religieux tirés de In furore giustissimae irae et donne encore la pleine mesure d’un talent exceptionnel. L’orchestre et son chef fonctionnent en excellente harmonie. Il faut néanmoins ajouter que sans rien enlever aux mérites de ce CD, on peut affirmer qu’il y a mieux, lorsque Julia Kogan dans un programme analogue est accompagnée par l’orchestre Les Passions, dont les musiciens et leur chef, Jean-Marc Andrieu, sur leurs instruments d’époque, lui offrent un soutien mieux adapté à ce répertoire. Qu’ensemble, ils élargissent ce répertoire qui leur va si bien et que de nouveaux CD permettent de refaire ce feu d’artifice à la maison!
Danielle Anex-Cabanis
CD paru en 2009, enregistrement réalisé à Moscou en 2007.
Rideau Rouge Records
Quel superbe symbole de l’universalité de la musique que ce CD qui réunit un chef d’origine russe qui vit aux USA, une cantatrice d’origine ukrainienne qui vit en France et un orchestre russe sur des airs profanes et religieux d’un Vénitien.
Julia Kogan, souvent Reine de la nuit ne craint pas le risque et affronte superbement des airs de haute voltige de Vivaldi, dont les nombreux opéras restent mal connus. Ce CD est pour partie l’occasion d’une découverte et d’un véritable enchantement. Julia Kogan a une voix très chaude et expressive qu’elle met au service d’extraits de Bajazet, notamment dans le suave Nasce rosa lusinghiera, ou encore tiré d’Arsilda regina di Ponte, le délicieux Ben conosco a poco a poco. On mentionnera encore le très subtil Gelosia, tu già rendi l’alma mia, tiré d’Ottone in Villa.
Elle aborde des airs religieux tirés de In furore giustissimae irae et donne encore la pleine mesure d’un talent exceptionnel. L’orchestre et son chef fonctionnent en excellente harmonie. Il faut néanmoins ajouter que sans rien enlever aux mérites de ce CD, on peut affirmer qu’il y a mieux, lorsque Julia Kogan dans un programme analogue est accompagnée par l’orchestre Les Passions, dont les musiciens et leur chef, Jean-Marc Andrieu, sur leurs instruments d’époque, lui offrent un soutien mieux adapté à ce répertoire. Qu’ensemble, ils élargissent ce répertoire qui leur va si bien et que de nouveaux CD permettent de refaire ce feu d’artifice à la maison!
Danielle Anex-Cabanis
CD paru en 2009, enregistrement réalisé à Moscou en 2007.
Rideau Rouge Records
Publié le 05/05/2011 à 11:42, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.