Johann Sebastian Bach
Concerts pour plusieurs instruments – Volume V
Café Zimmermann
Deux CD Bach, de deux ensembles différents, sortent quasiment en même temps, nous démontrant que même enregistrée de très nombreuses fois, aucune interprétation ne grave une œuvre dans le marbre pour peu que les artistes aient quelque chose à dire. Et c’est le cas dans ce CD (comme dans le second des Folies Françoises dont la critique suivra prochainement) qui nous offre des concerti de Bach très souvent enregistrés.
Dans un superbe 5e volume, l’ensemble Café Zimmermann laisse vivre et palpiter l’émotion musicale, comme précédemment. Ils nous offrent un concert réunissant 4 concerti et une ouverture qui ont été composés à deux périodes différentes de la vie de Johann Sebastian Bach.
De la plus ancienne, alors qu’il occupait le poste de Maître de chapelle de la cour de Coethen, nous provient cette flamboyante Ouverture n°3 en ré majeur BWV 1068, dont la mélodie si célèbre de «l’Air» retrouve ici toute sa tendre pureté et le concerto Brandebourgeois n°6 en si bémol majeur BWV 1051 dans lequel l’alto et les violes s’équilibrent en un dialogue d’une rare subtilité.
De la seconde, nous proviennent les deux concerti pour clavecin dont l’unique et surprenant concerto pour trois clavecins en ré mineur BWV 1063. Bach est alors installé à Leipzig, et y dirige de 1729 à 1741, avec une brève interruption le Collegium Musicum. Il animait régulièrement les soirées musicales du Café Zimmerman.
On ne peut que vous recommander ce superbe enregistrement où la virtuosité des instrumentistes faite d’une écoute constante et attentive, permet à la musique de respirer. On perçoit ici des conversations qui donnent à ces concertos toute la saveur, les couleurs et les nuances dont sont si riches ces œuvres. Les musiciens réunis autour de Pablo Valetti font preuve de sensibilité, d’humilité et d’intelligence. Leur enthousiasme est un vrai bonheur qui ne cède en rien à la facilité. Les cordes, dont les phrasés sont d’une souplesse arachnéenne, possèdent ce brillant qui fait miroiter la lumière de ces instants rares et précieux qui illuminent l’amitié. Les clavecins nous offre avec talent une interprétation élégante et limpide des concerti, tandis que les cuivres dans l’Ouverture sont d’une noblesse et d’une brillance festive dont le grandiose ne cède en rien à l’humain.
La prise de son onctueuse et précise, ainsi qu’un très beau livret viennent compléter ce superbe CD.
Monique Parmentier
1 CD Alpha
Deux CD Bach, de deux ensembles différents, sortent quasiment en même temps, nous démontrant que même enregistrée de très nombreuses fois, aucune interprétation ne grave une œuvre dans le marbre pour peu que les artistes aient quelque chose à dire. Et c’est le cas dans ce CD (comme dans le second des Folies Françoises dont la critique suivra prochainement) qui nous offre des concerti de Bach très souvent enregistrés.
Dans un superbe 5e volume, l’ensemble Café Zimmermann laisse vivre et palpiter l’émotion musicale, comme précédemment. Ils nous offrent un concert réunissant 4 concerti et une ouverture qui ont été composés à deux périodes différentes de la vie de Johann Sebastian Bach.
De la plus ancienne, alors qu’il occupait le poste de Maître de chapelle de la cour de Coethen, nous provient cette flamboyante Ouverture n°3 en ré majeur BWV 1068, dont la mélodie si célèbre de «l’Air» retrouve ici toute sa tendre pureté et le concerto Brandebourgeois n°6 en si bémol majeur BWV 1051 dans lequel l’alto et les violes s’équilibrent en un dialogue d’une rare subtilité.
De la seconde, nous proviennent les deux concerti pour clavecin dont l’unique et surprenant concerto pour trois clavecins en ré mineur BWV 1063. Bach est alors installé à Leipzig, et y dirige de 1729 à 1741, avec une brève interruption le Collegium Musicum. Il animait régulièrement les soirées musicales du Café Zimmerman.
On ne peut que vous recommander ce superbe enregistrement où la virtuosité des instrumentistes faite d’une écoute constante et attentive, permet à la musique de respirer. On perçoit ici des conversations qui donnent à ces concertos toute la saveur, les couleurs et les nuances dont sont si riches ces œuvres. Les musiciens réunis autour de Pablo Valetti font preuve de sensibilité, d’humilité et d’intelligence. Leur enthousiasme est un vrai bonheur qui ne cède en rien à la facilité. Les cordes, dont les phrasés sont d’une souplesse arachnéenne, possèdent ce brillant qui fait miroiter la lumière de ces instants rares et précieux qui illuminent l’amitié. Les clavecins nous offre avec talent une interprétation élégante et limpide des concerti, tandis que les cuivres dans l’Ouverture sont d’une noblesse et d’une brillance festive dont le grandiose ne cède en rien à l’humain.
La prise de son onctueuse et précise, ainsi qu’un très beau livret viennent compléter ce superbe CD.
Monique Parmentier
1 CD Alpha
Publié le 18/02/2011 à 10:36, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.